L'amour par G.Apollinaire
Dissertation : L'amour par G.Apollinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Ambrine Miez • 18 Octobre 2016 • Dissertation • 465 Mots (2 Pages) • 1 103 Vues
EXPOSE :
Les amours mortes, impossibles ou dangereuses.
Les quatre poèmes étudiés dans cet exposé sont tous issus du recueil Alcools de G.Apollinaire paru en 1913. Il s’agit de : « Le Pont Mirabeau », « Marie », « Les colchiques » et « Cors de Chasse ».
● Dans « Le Pont Mirabeau » Apollinaire commence à évoquer l'amour dès la première strophe « Et nos amours - Faut-il qu'il m'en souvienne »(v.2-3).
À la suite de quoi, il décrit les étapes de l'amour jusqu'à sa fin .
Au début, l'amour semble éternel grâce à « toujours » à la fin de la première strophe ; « La joie venait toujours après la peine » (v.4) Le couple forme un pont avec leurs bras « Le pont de nos bras passe » (v.9) Le pont est un symbole de stabilité, de solidité et de durabilité.
La rupture amoureuse apparaît entre la troisième et la quatrième strophe : « Comme la vie est lente - Et comme l'Espérance est violente ».
À la dernière strophe la rupture a eu lieu et l'amour est mentionné comme un souvenir : « Passent les jours et passent les semaines » (v.19)
● Avec « Marie » l'amour est comparée à une danse dans la première strophe qui est légère « C'est la maclotte qui sautille ». L'amour bascule vers la souffrance à partir du vers « Quand donc reviendrez vous Marie » qui marque l’absence de la femme aimée. L'amour léger laisse alors place aux doutes et à la plainte. Après ça le poème devient mélancolique et décrit un amour douloureux.
La douleur du poète est accentué par la comparaison de la souffrance du poète avec le fleuve ; « Le fleuve est pareil à ma peine // Il s'écoule et ne tarit pas ». Il décrit un temps qui passe et une douleur qui n'en finit pas. C'est image relie ce poème avec « Le Pont Mirabeau ». Mais dans « Marie » le poète laisse croire qu'il se plaît dans cette souffrance puisqu'il évoque un « mal délicieux ». Puis il se termine sur une interrogation remplie de plaintes et de douleur : « Quand donc finira la semaine ».
● Dans « Les Colchiques » Apollinaire évoque l'amour en le comparant à des plantes des prés, les colchiques, qui sont un poison violent pour les hommes et les animaux. Le verbe « s’empoisonne » revient deux fois dans le poème. La femme est évoquée seulement par le biais de « tes yeux » et « tes paupières » le poète est donc comme pris au piège du regard de la femme aimée. L'empoisonnement est tragique car la beauté des fleurs, sous-entendu du regard, masque une issue fatale.
● « Cors de Chasse », quant à lui, mentionne l’amour comme une histoire « noble et tragique » contenant des drames « hasardeux ou magiques ».
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