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L'Ingénu, Voltaire

Commentaire de texte : L'Ingénu, Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  1 527 Mots (7 Pages)  •  2 438 Vues

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L'INGENU

Voltaire

L'Incipit - Chapitre premier

De "Un jour saint Dunstan..." à "...de Notre-Dame de la Montagne."

Annonce des axes

Commentaire littéraire

I. L’incipit

A) La mise en place du récit

- Présence de descriptions, à l’imparfait : « comme ils s’attendrissaient ».

- Où ? « baie de St Malo ».

- Quand ? « 1689, le 15 juillet au soir ».

- Qui ? les Kerkabon et le Huron.

- Quoi ? Rencontre entre un individu étrange et deux nobles : un prêtre et sa sœur.

B) Un incipit annonciateur de la suite du récit

- Mise en place de l’intrigue : arrivée du Huron au moment où les nobles se souviennent du frère.

- Date : 1689 = Louis XIV, monarchie absolue, pas de libertés individuelles, ni de liberté d’expression et 1685 = révocation de l’Edit de Nantes.

- Contraste entre les personnages.

à Codes implicites

C) Eléments du conte

- Le merveilleux : histoire de St Dunstan = fausse légende inventée par Voltaire.

- Situation initiale : promenade des Kerkabon.

- Elément perturbateur : arrivée du bateau.

- Provenance du Huron : de très loin, d’un pays inconnu.

II. La présentation des personnages

A) Le Huron

- Portrait physique : simple, coiffure, sandales, habits.

- Portrait moral : aimable, sociable, curieux.

- Insistance sur les traits qui le différencient de la société occidentale.

- Antithèse : « martial et doux » = imposant mais a l’air sympathique.

B) Saint Dunstan et les Kerkabon

- Saint Dunstan = personnage légendaire.

- Ironie : « saint de profession » (l.1) car il n’est pas possible de choisir et la sainteté accordée après la mort.

- Abbé de Kerkabon, un bénéficier (= qui reçoit de l’argent du tiers état et du roi), qualité présentée ironiquement : n’est pas soul « le seul » = hyperbole ; cultivé : lit St-Augustin (confessions) et Rabelais (XVIème, Gargantua, Pantagruel, humour et critique sur la religion notamment et morale épicurienne).

- Abbé présenté avec humour : métonymie = « s’amusait avec Rabelais », euphémisme = « déjà un peu sur l’âge », antithèse = « aimé de ses voisins, après l’avoir été autrefois de ses voisines ».

- Mlle de Kerkabon : euphémisme = « conservait de la fraîcheur pour son âge », gentille car pas seulement stricte dans sa morale : antithèse = « elle aimait le plaisir et était dévote ».

à Les Kerkabon sont sympathiques, on apprend qu’ils ont un frère commun, mais ils sont naïfs.

III. La critique

A) Critique de l’Eglise

- Contradiction entre le discours et les actes : ivresse des repas ; bénéficier qui utilise l’argent des plus pauvres pour des excès ; contradiction « elle aimait le plaisir et était dévote ».

- Moquerie des légendes de l’Eglise irrationnelles avec St-Dunstan, « saint de profession ».

B) Critique de la société

- Manque d’ouverture, préjugés sur les Iroquois : « étonnée et enchantée de voir un Huron qui lui avait fait des politesses ».

- Opposition entre simplicité du Huron et complexité de la société européenne : « Le jeune homme leur répondit qu’il n’en savait rien, qu’il était curieux, qu’il avait voulu voir comment les côtes de France étaient faites, qu’il était venu, et allait s’en retourner », contact simple, sans souci d’étiquette…

- Egocentrisme de Mlle de Kerkabon : « très choquée du peu d’attention qu’on avait pour elle ».

Conclusion

Voltaire

Chapitre troisième

Introduction

Situation du texte dans L'Ingénu : le Huron arrivé du Canada, se fait reconnaître comme le neveu du prieur de Kerkabon qui l’a recueilli. Il doit se faire convertir pour être baptisé.

    L’auteur fait le portrait de l’Ingénu qui n’a pas d’esprit critique (" les choses entraient sans nuages ") et analyse ses réactions face à la lecture du Nouveau Testament. Une critique de la religion et de l’éducation est faite par cette nouvelle lecture et ce procédé du regard neuf. L’Ingénu ne possède pas de repères chronologiques jusqu’à ce que son oncle lui dise que " son zèle était inutile ". C’est aussi une critique des Jésuites qui va répondre à toutes les questions du Huron mais c’est " la grâce qui opéra "…Deux thèmes proposés qui passent sous l’écriture satirique, ironique de Voltaire : l’éducation et l’interprétation des textes religieux.

Lecture du texte

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