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L'Ile Des Esclaves - Marivaux Scène X

Rapports de Stage : L'Ile Des Esclaves - Marivaux Scène X. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Juin 2014  •  919 Mots (4 Pages)  •  1 352 Vues

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ituation de la scène dans l’œuvre :

La scène X de L'île aux esclaves de Marivaux est la deuxième scène du dénouement et c’est le véritable dénouement de la pièce. Cette scène constitue le deuxième aveu d’Euphrosine (le premier étant dans la scène IV avec Trivelin). Euphrosine, comme Iphicrate, avoue à son tour avec + de sincérité les abus qu’elle a fait endurer à Cléanthis grâce à sa supériorité sociale.

La scène X est la suite logique de la scène IX où Arlequin et Iphicrate se réconcilient moralement et reprennent leur statut initial : « Pourquoi avez vous repris votre habit ».

Cléanthis est étonnée de constater cette réconciliation générale : « Mais enfin notre projet ? ». Elle se lance alors, dans un réquisitoire constitué par sa longue tirade (« Ah ! vraiment, nous y voilà... »), et elle pardonne également les actes d’Euphrosine.

Comment est distribuée la parole ?

La scène compte 18 répliques : 6 sont attribués à Cléanthis, 4 à Euphrosine, 6 à Arlequin et enfin 2 à Iphicrate. La parole des valets domine. C'est Arlequin qui mène la scène, il persuade Cléanthis de pardonner à sa maîtresse et tire une leçon de morale : Se repentir est être bon, comme l’explique la troisième réplique d’Arlequin « je me repens, …repentez-vous, …se repentira aussi ; et vive l’honneur après ».

Iphicrate corrige la première réplique d’Euphrosine (« Dites plutôt ») et lui propose de suivre l’exemple d’Arlequin.

Le projecteur est braqué sur les femmes. La réconciliation générale n’aura lieu qu’après celle d’Euphrosine et Iphicrate.

Etude des didascalies :

Les didascalies donnent des indications sur la mise en scène. Cette mise en scène accentue la bonne volonté d’Arlequin « Il embrasse les genoux de son maître » et incite ainsi Cléanthis à avoir le même comportement à l’égard de sa maîtresse.

Les didascalies sont peu nombreuses et donnent des informations sur les sentiments qu’éprouvent les personnages : « tendrement », « tristement », « pleurant », «avec attendrissement ». Elles font référence au champ lexical de la tristesse.

Elles insistent sur l’émotion que provoque ce dénouement sur les personnages.

XVIIème siècle : siècle classique, règles très rigides en littérature et aux mouvements artistiques.

XVIIIème siècle : la comédie larmoyante est la base du romantisme (romans sentimentaux) -> siècle des lumières, de la raison, de la logique.

Auteurs dramatiques : Marivaux, Beaumarchais -> changer les mœurs par le rire.

Or ici, le public est ému -> comédie sentimentale ou larmoyante : mélange de genres (comédie + tragédie) : annonce du romantisme, Marivaux se donne le droit à l’émotion.

Tirade de Cléanthis :

Cette tirade est la plus longue de la scène (très construite), Cléanthis dominant la langue (style soutenu) porte ici le message de Marivaux

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