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L'Homme Bruyère "Gnathon"

Commentaire d'oeuvre : L'Homme Bruyère "Gnathon". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  746 Mots (3 Pages)  •  1 000 Vues

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La Bruyère De l’homme « Gnâthon »

Dans les Caractères, œuvre unique et singulière, ou les mœurs de ce siècle, La Bruyère nous présente, entre autres, un certain nombre de portraits visant à caractériser les hommes de son époque. Observer « les caractères » d’un certain nombre d’individus permet en effet à ses contemporains, en riant de leurs propres vices, de s’améliorer. Mais aussi, de façon plus large, et dépassant son propre siècle, La Bruyère décrit l’être humain et ses singularités.

« Gnâthon », issu du fragment « De l’homme » se présente ainsi comme un homme tellement décalé par rapport aux codes de la société que ses vices sautent aux yeux du lecteur. Ce caractère révèle, par le talent de La Bruyère, la limite entre le rire et le dégoût vis-à-vis d’un être caricatural et grossier.

Afin de tenter de comprendre le sens du texte, nous aborderons tout d’abord la notion de comique, issue du portrait de Gnâthon, avant de mettre en valeur les aspects satiriques qui mènent peu à peu le lecteur à un rejet de cet homme haïssable et plus généralement de tout homme de ce type.

Portrait comique

Comportement bestial, goinfrerie du personnage.

Glouton = pille la table, métaphore militaire « pille la table », les mains symbole d’avidité. Comparaison à l’animal = énumération des verbes avec gradation = caractère bestial. Bruits en mangeant (« manger haut et avec grand bruit »)

Personnage de farce, homme dégoûtant, goinfre, mise en scène très réaliste ( le lecteur visualise ce goinfre).

Le portrait de Gnâthon passe par une mise en scène comique

Il joue un personnage (« il oublie » = ironie de l’auteur qui nous révèle que le personnage sait ce qu’il fait)

Volonté de mettre en scène le grossier personnage (les sources). Construction de la phrase qui mime les déplacements du personnage jusqu’à la chute « on le suit à la trace »

L405 «  si on veut l’en croire » traduit la comédie du personnage

«  pâlit, tombe en faiblesse » = rapidité, simultanéité = joue le malade

il joue exprès la comédie, véritable acteur qui veut arriver à ses fins.

Portrait comique = caricature des traits du personnage pour produire un effet comique, mais aussi critiquer, dénoncer un type de personnage.

La satyre d’un type d’homme haïssable

Il n’a aucun savoir vivre

Personnage détestable. Satyre d’un vice = l’ excès, la démesure. Tout est dans l’excès.

Répétition de « tout » = valeur hyperbolique = montrer la totalité, l’excès de son besoin.

Sa goinfrerie le conduit à la maladie. Ce n’est plus une comédie mais l’image, la révélation de l’excès.

L414 « réplétion », « sa bile ».

C’est

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