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L'Assomoir de Zola

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Par   •  6 Décembre 2015  •  Cours  •  3 883 Mots (16 Pages)  •  865 Vues

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Résumé

Chapitre I

En 1850, sont, depuis deux semaines, arrivés de Plassans, en Provence, à Paris, Auguste Lantier, sa compagne, Gervaise, et deux de leurs fils, Claude et Étienne. Ils s'installent dans le faubourg de la Goutte-d’Or. Descendus d’abord à l’hôtel Montmartre, ils se réfugient à l’hôtel Boncœur, un garni misérable. Comme Lantier, qui est paresseux, infidèle et ne supporte pas de vivre dans la misère, a, au bout de deux mois et demi, au lieu de s’établir comme il l’avait promis, «mangé» le petit héritage maternel de dix sept cents francs, il abandonne la jeune femme, en emportant tout ce qui reste de leurs maigres économies, pour aller se fixer à la Glacière avec une «brunisseuse» (une ouvrière des métaux), la petite Adèle, vivre à ses crochets, et la battre quand elle ne marche pas droit. Gervaise et ses deux enfants se retrouvent à la rue et sans argent. Au lavoir, elle se heurte à la soeur d’Adèle, Virginie, qui la nargue ; elles en viennent aux mains ; malgré son boitement, Gervaise prend le dessus, et, devant tout le monde, Virginie reçoit une fessée à coups de battoir, et se sent humiliée.

Chapitre II

Gervaise trouve, chez Mme Fauconnier, rue Neuve de la Goutte-d’Or, un emploi de blanchisseuse, métier qu'elle a appris à Plassans. Elle y fait des journées de douze heures. Si elle est boiteuse, elle est jolie. Aussi Coupeau, un ouvrier zingueur, se sent-il attiré par elle. Il l'invite à boire un verre au cabaret du père Colombe, ''L’assommoir''. La vie paraît commencer pour tous deux ce jour-là. Se confiant à lui, elle dit rêver d’une vie simple où elle aurait toujours un toit sur la tête, de quoi manger, ne serait plus battue ; elle indique que l’alcoolisme est un problème récurrent dans sa famille. Coupeau lui avoue que, dans la sienne, il connait le même problème. Or Gervaise contemple avec curiosité l'alambic du père Colombe, qui lui paraît un monstre menaçant. Elle ressent des peurs irraisonnées, de noirs pressentiments ; elle souffre de l’hostilité évidente de Mme Lorilleux, la sœur du zingueur (elle et son mari sont des artisans qui fabriquent des chaînettes d'or) devant laquelle il est si petit garçon, qui réprouve cette union, et se complaît dans les ragots. Cependant, sept semaines après le départ de Lantier, elle accepte d’épouser Coupeau. Ils se mettent en ménage, et s’installent rue Neuve de la Goutte-d’Or.

Chapitre III

Le 29 juillet, Gervaise et Coupeau se marient. La noce réunit quinze personnes, la famille de Coupeau et plusieurs de ses collègues et amis. Le mariage est religieux puisque, pour Coupeau, «un mariage sans messe, on avait beau dire, ce n’était pas un mariage». Comme un orage estival éclate, pour se protéger de la pluie, et pour tromper l'ennui, les mariés et les invités se réfugient dans le musée du Louvre. Le repas de noce, au ''Moulin d'argent'', est gargantuesque, et on boit beaucoup. Cela se termine mal, en discussions politiques et en querelles sur le prix du repas, les convives étant furieux d’avoir dû payer des suppléments. De plus, Mme Lorilleux, qui s'est montrée odieuse et désagréable durant toute la journée, insulte Gervaise, quitte la table, se moquant de son boitement en lui donnant ce surnom, «la Banban». Gervaise fait la rencontre de Bazouge, le croque-mort qui habite la maison ; il la glace en lui lançant ce rappel de la mort : «Ça ne vous empêchera pas d’y passer, ma petite…» ; mais elle le repousse violemment. Ce mariage gâché lui laisse le goût amer de l’échec.

Chapitre IV

Quatre ans plus tard, le travail et les sacrifices de Gervaise et Coupeau semblent avoir porté leurs fruits : ils sont de simples ouvriers, mais vivent désormais dans une certaine aisance. Ayant pu économiser six cents francs pour qu'elle puisse s'établir à son compte, ils ont une boutique en vue, dans le grand immeuble où habitent les Lorilleux. Ils louent un appartement dans le même quartier. Gervaise se lie d’amitié avec leur voisin de palier, le forgeron Goujet, dit Gueule-d'Or, garçon fort et chaste qui vit avec sa mère. Gervaise accouche d'une fille qui est prénommée Anna mais que tout le monde surnomme Nana, et dont les Lorilleux sont les parrains. Claude, qui a huit ans, est envoyé à Plassans chez un vieux monsieur, amateur de tableaux, et qui, séduit par les ânes et les bonnes femmes qu'il dessinait, a demandé à sa mère de le lui confier, et l’a mis au collège. Les autres enfants poussent. Le rêve de vie simple de Gervaise semble s’être réalisé. Mais, un jour où elle passe, avec Nana, voir Coupeau sur un chantier, la petite fille appelle son père qui, en voulant la regarder, tombe du toit où il travaillait, et a les deux jambes cassées. Pour lui éviter l'hôpital, de triste réputation, c'est Gervaise qui le soigne. Mais il reste étendu, puis en convalescence, pendant quatre mois. De ce fait, les économies du ménage sont «mangées». Doit-elle renoncer à ses projets? Non : Goujet, qui l'aime «comme une sainte Vierge», offre de lui prêter les cinq cents francs nécessaires pour la location et l'installation de la boutique de blanchisserie.

Chapitre V

Les Coupeau prennent possession de la boutique, où Gervaise travaille avec deux ouvrières, Mme Putois et Clémence, et une apprentie, «ce petit louchon d'Augustine», tandis que Coupeau, qui a désormais peur de monter sur les toits, et prend son métier en aversion, sombre dans l’oisiveté, et se met à fréquenter “L’assommoir”. Cependant, ils emménagent dans le grand immeuble rue de la Goutte d’Or, et Gervaise apprécie son quartier malgré les rumeurs qui y courent sur elle et sur sa famille. Grâce à son activité et à son esprit avisé, sa boutique est bien achalandée, et elle prend même des clients à madame Fauconnier, son ancienne patronne. Si Coupeau travaille de nouveau, il est moins sérieux qu’avant, car il lui arrive de boire et de manger au lieu d’aller travailler ; l’alcool commence à être un problème pour lui, et, saoul, il s’en prend parfois aux employées de sa femme, cherche à embrasser la «grande vaurienne» qu'est Clémence. Le forgeron Goujet se rapproche de Gervaise. Elle recueille la mère de Coupeau dont les Lorilleux ont décidé de se débarrasser.

Chapitre VI

Gervaise est prise d’un désir subit d’aller voir son amoureux, Goujet, dans sa forge. Prétextant d’y

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