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L'Amour dans Kitchen

Étude de cas : L'Amour dans Kitchen. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Février 2016  •  Étude de cas  •  1 385 Mots (6 Pages)  •  516 Vues

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Eriko: explosion d’amour

Eriko est un phénomène dans l’œuvre de Banana Yoshimoto. En effet, elle sort de l’image effacée qu’on attribue aux japonais.

Elle aime tout! Elle aime tout ce qui brille et ce qui est neuf ouvertement et c’est d’ailleurs pour cela qu’on pourrait la qualifier de matérialiste. Elle est très facile à vivre.

Contrairement aux japonais, elle n’a pas de problèmes quand il s’agit de parler de ses émotions « Je sais que tu es quelqu’un de bien, et je suis vraiment heureuse que tu sois la ». Cette ouverture accentue encore sur le fait qu’elle déborde d’amour.

Elle a également développé une certaine sorte d’amour pour Mikage mais le montre plus avec l’offre de bien matériels. « Voilà un cadeau pour fêter ton installation dans cette maison ». P.43

Une relation de confiance et d’admiration s’est d’ailleurs installée entre elle et Mikage. « Je sens que tu es quelqu’un qui comprend la vie, alors ca m’a donné envie de t’en parler ». P.55

Son amour ouvert pour Mikage est également exprimé lorsqu’elle écrit une lettre à Yuichi où elle dit « Avoir accueilli Mikage, ç c’était le comble du bonheur ». P.67

Citations:

“C’est à ce moment là que la porte s’est ouverte bruyamment” p.20

“Il était tellement attaché à ma mère qu’ils se sont enfuis ensemble tous les deux, malgré tout ce qu’il devait à sa famille à elle”

“C’est là qu’il a décidé de devenir une femme. Parce qu’il ne voyait pas comment il pourrait encore tomber amoureux”

“Tu crois que dans ce cas là aussi on peut parler de “mère courage”?” p.24; “avec un sourire maternel”, “mais je voulais en faire quelqu’un de gentil” p.29

“Je parie que ta mère l’a acheté tout de suite sur un coup de tete” p.25

Absence d’amour

Mikage

Mikage n’avait plus que sa grand-mère. Elle dit « j’avais toujours peur, tout le temps peur que ma grand mère meure » p.31. Cela suggère que malgré tout elle était consciente d’une perte potentielle.

Parfois, ce que le texte ne dit pas est aussi important que ce qu’il dit. C’est ce manque là qui m’a intriguée. En effet, elle ne dit rien par rapport à ses parents. Elle mentionne juste qu’ils sont morts. Elle ne parle pas d’une quelconque affection qu’elle a ressentie venant de sa mère ou de son père car tout a été tragique. Après la mort de sa grand-mère elle n’a pas l’air très consciente des faits. Elle dit « je ne connaitrai plus jamais cela, je n’aime pas beaucoup de « plus jamais », sa résonance terriblement sentimentale, son coté définitif » p.47. Elle est consciente du fait que ce manque est définitif. Et puis finalement, ce manque d’amour se fait le plus ressentir lorsque, après l’épisode du bus et du ballon gonflable, elle pleurait.  « mais soudain j’ai senti des larmes qui coulaient sur mes joues et tombaient goutte à goutte sur mon manteau »p.47. Elle donne des détails qui montraient sa conscience totale des événements. « J’ai éclaté en sanglots. Jamais je n’avais pleuré de ma vie. Je crois que j’avais simplement envie, sans raison particulière de tristesse, de tout noyer dans mes larmes.

Yuichi

« Ecoute franchement: mets-toi à ma place, tu pourrais parler de père pour quelqu’un comme ça »? P.23

Sa mère biologique est morte alors qu’il était encore vraiment jeune et petit. Et pourtant son père a décidé de se transformer en femme. Par conséquent, il n’a jamais su ce que la présence d’un père était. En effet, Yuji (Eriko) n’était d’ailleurs pas le genre de personne qui parlait beaucoup. Il était quelqu’un d’assez renfermé et distant.

Eriko

Eriko n’a pas non plus reçu l’amour parental dont il aurait du bénéficier. En effet, il a été recueilli par les parents de sa femme. Dans sa lettre à Yuichi, elle dit  « Nous n’avons aucune famille ». P. 66

Citations :

« Y a-t-il encore une petite place pour moi dans ton cœur? »

« Dans la vie à deux d’un enfant et d’une grande personne (…) il y a toujours un silence oppressant qui respire dans tos les coins de la maison et fait sursauter, un vide impossible à combler: cela je l’avais perçu relativement tôt, sans qu’on ait eu à me l’expliquer » p.31

L’amour de la cuisine

C’est la première phrase du livre et on peut déjà avoir un aperçu de comment Mikage pense. Elle reflète déjà une distance par rapport à l’amour (typiquement japonais) par l’utilisation de « je crois ». Elle ne veut pas encore l’admettre. Cependant, tout au long du livre on remarquera qu’elle aime vraiment non seulement l’endroit mais également l’activité.

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