Kigali

Un dimanche à la piscine de Kigali a été le premier roman de Gil Couremanche, un auteur francophone venant de Montréal. Ce roman a été publié en 2000,il nous raconte l’histoire d’un canadien journaliste expatrié au Rwanda et d’une jeune fille avec qui il vivra une histoire d’amour tumultueuse. Ce roman évoque le contexte de l’époque où se passa le génocide de 1994 . Les tensions entre les Tutsis et les Hutus et les retombées grave du Sida à rendu à ce roman un succès phénoménal.

Le roman un dimanche à la piscine de Kigali à notamment été traduit en 23 langues et à reçu le prix des libraires du Québec en 2001. Ce roman a attiré mon attention car il citait la situation au Rwanda à cette époque par un canadien. L’histoire d’amour entre un canadien et une rwandaise durant le génocide aussi semblé selon moi très intriguant.

Ce roman raconte l’histoire de Bernard Valcourt, un journaliste envoyé pour instaurer une station de télévision. Le projet ne voit pas le jour faute du gouvernement fermé à l’idée d’instruire son peuple. Une histoire d’Amour débute entre Valcourt et Gentille une rwandaise Hutue qui semble être dans la peau d’une Tutsi avec ses longues jambes et sa beauté remarquable. Les miliciens Hutues veulent exterminer les Tutsi et se réfère surtout aux caractéristiques physiques pour en juger comme bon leur semblent. Tout au long du récit la situation intense dans laquelle vivent les rwandais est développée du début à la fin. Valcourt retrouve goût à la vie sur cette terre d’Afrique et devient de plus en plus amoureux de Gentille à chaque jour… Le Sida, la violence, l’injustice et le génocide donne une touche encore plus vrai et cru de ce drame passif aux yeux du reste du monde…

Le récit de Gil Courtmanche regorge d’amour et de vérités. L’histoire passionnée entre Valcourt et Gentille m’a tout d’abord touché car il évoquait la situation désespérée de Gentille face à l’amour, le vrai. Le fait que Valcourt à appris a Gentille ce qu’était aimer et le respect entre deux gens qui s’aiment était très douloureux et à susciter matière à réflexion chez moi. La façon dont Valcourt traite Gentille pour le mieux et tout le bien qu’il veut lui apporter est si vrai, mais si frustrant à la fois. La situation des deux jeunes amants ajoutent au roman une petite touche de lumière malgré ce désastre accablant.

L’auteur avait tout d’abord pour but d’informer de l’insouciance choquante de toute la planète qui s’est fermé les yeux devant une telle situation. Il décrit de façon détaillée ce qui s’est passé afin que chaque personne puisse comprendre et réaliser dans quel contexte cette histoire se passe. Le déroulement du récit nous laisse entrevoir toute les retombés grave du sida causé par le manque d’information et d’aide, mais le plus intense des sujets est bien celui du génocide du Rwanda où Courtmanche nous laisse visualiser la guerre identitaire entre les Tutsis et les hutues.

L’authenticité de ce roman m’a aussi charmée, car la majorité des personnages ont déjà existée et que c’est inspiré d’un fait vécu. Gil Courtemanche fait donc un hommage et partage avec tous ,l’histoire qu’il a vécu au pays des mille collines. Tous les personnages tels que les cypriens, Goergina , Méthode nous permet de croire que oui c’est vrai, le sida

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