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Incipit attaque du moulin

Commentaire de texte : Incipit attaque du moulin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  689 Mots (3 Pages)  •  300 Vues

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        La nature constituant le cadre de cet incipit est tout d'abord présentée comme féerique.

Pour commencer, nous notons que ce paysage est complet, composé des quatre éléments naturels. En effet, « trempées », « arrosée », « cascades » font allusion à l'eau avec la Morelle ; « fertilité » et « terre » renvoient pour leur part à la terre. On note également l'air avec « fraîcheur », « frisson » et enfin le feu via les termes « soleil » et « allumées ».

De façon générale, c'est la nature entière qui est décrite avec l’emploi d’un vocabulaire mélioratif mettant en valeur la rareté du lieu : « ombrages magnifiques », « Il n’y a pas dans toute la Lorraine, un coin de nature plus adorable. », « charme », « fraîcheur de ce trou de verdure ».

En outre, on remarque que la nature est présentée comme riche au point de solliciter de nombreux sens. Ainsi, nous remarquons la présence du champ lexical de l’ouïe : « bruits murmurants », « chantent », « chuchotantes », « les voix », « bruissantes ». Ce sens est également représenté par une allitération caressante en [s] produisant une harmonie imitative et rendant audible ainsi la vie de cette nature : « des sources jaillissent », « lorsqu’on suit les étroits sentiers, comme des lacs souterrains qui percent sous la mousse ». Concernant les autres sens, on note l'évocation d'un « frisson » qui, pour sa part, renvoie au toucher. De la même façon, on relève des notations visuelles au sein de ces lignes avec l’isotopie [= champ lexical] de la couleur : « verdure », « marronniers », « noires », « bleuissent », « argent », « vert ».

Par ailleurs, le narrateur use d’un champ lexical de la grandeur renforçant ainsi la taille impressionnante de la nature : « grand arbre », « si nombreuses et si hautes » donnant ainsi une impression majestueuse de la nature.  A cet égard, on relève la présence d’un mouvement de verticalité accompli par cette nature et témoignant ainsi de sa profonde vitalité grâce à des verbes de mouvement : « s’élèvent », « montent », « grandissent ».

La nature paraît ainsi métamorphosée et hors normes, à la limite du réel à l'image de l'adverbe « démesurément » et des adjectifs intensifs [= qui exagèrent] « arbres géants », « marronniers gigantesques ». La comparaison « On se croirait dans quelque parc enchanté » accentue cet effet d’environnement féerique.

Tout se passe donc comme si la subjectivité du narrateur était rendue possible grâce à l'adoption d'un point de vue interne restituant certainement l'opinion émerveillée des habitants de Rocreuse.

        Le moulin présenté dans l’incipit de la nouvelle L’Attaque du Moulin est décrit comme charmant pour plusieurs raisons :

Tout d’abord, on remarque l’importance de ce moulin dans le texte par sa présence au début de nombreux paragraphes, il est également le premier mot employé dans le texte. On voit grâce aux adverbes et aux compléments circonstanciels de lieu que le narrateur apporte beaucoup de détails sur sa position « à l’endroit où », « à droite et à gauche », « c’était là ».

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