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Histoire de l'Asie

Fiche de lecture : Histoire de l'Asie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2014  •  Fiche de lecture  •  950 Mots (4 Pages)  •  649 Vues

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L’Asie qui est le plus étendu et le plus massif des continents (44.500.000 km2) n’a été constituée dans ses grandes lignes que vers l’ère tertiaire. Aux époques antérieures nous ne voyons s’affirmer en-core qu’un certain nombre de« faîtes » ou « môles » apparus sur la périphérie du tracé actuel : au nord le « faîte sibérien » ou de 1’Angara, attesté dès l’époque algonkienne et qui pendant l’ère se-condaire s’élargit en un vaste continent sino-sibérien, charpente de la future Asie ; au sud, le « continent de Gondwana » qui réunit long-temps l’Inde péninsulaire à Madagascar. Entre ces deux masses émer-gées s’étendait une Méditerranée asiatique, la « Thétys » des géolo-gues qui, largement étalée pendant toute l’ère secondaire, couvrait en-core à l’oligocène l’Asie Mineure, l’Iran, l’emplacement de l’Himalaya, la Birmanie et l’Insulinde. Au miocène la régression de cette mer et la surrection des chaînes alphimalayennes, courant en Asie du Caucase aux arcs malais, soudèrent le môle sino-sibérien à l’Inde péninsulaire, créant ainsi le continent actuel. Ainsi constitué, le continent se trouva groupé autour d’un énorme massif central — la Haute Asie — dont l’étage le plus élevé (au-dessus de 5.000 mètres) est le plateau du Tibet que flanquent au sud l’arc de cercle de l’Himalaya, au nord les arcs de Kouen-lun et de l’Altyn-tagh. Les hautes terres se poursuivent à l’est par les chaînes de la Chine occidentale, monts Ts’in-ling et Alpes du Sseu-tch’ouan ; elles se prolongent au nord et au nord-est par le socle de l’Asie Cen-trale sur lequel se dressent les T’ien-chan, puis l’Altaï, le Khangaï et les autres chaînes mongoles jusqu’au Grand Khingan. Au sud-ouest enfin, sur l’autre versant du plateau de Pamir — le Toit du monde —, une altitude moyenne de 1.000 mètres se maintient encore sur le pla-teau d’Iran, puis, par delà le noeud p007 du massif arménien, sur le pla-teau d’Asie Mineure. Ces hauts plateaux soumis, du moins en Mongo-lie et en Asie Centrale, à un climat aux oscillations extrêmes, restent, dans leurs parties les moins stériles, voués à une végétation de steppes qui ne peut convenir qu’à l’élevage. La Haute Asie, dans ses cantons encore habitables, ne peut nourrir qu’une population de pâtres noma-des transhumant à la suite de leurs troupeaux et maintenus de ce fait à un stade culturel assez primitif.Nous touchons ici à un fait qui conditionne toute l’histoire du peu-plement humain en Asie, celui de la « saharification » progressive de toute la région centrale. Si nous laissons de côté la Sibérie, qui, toun-dra ou taïga, est dominée par la présence ou le voisinage du cercle po-laire, l’Asie au point de vue climatique se divise en deux zones pré-sentant entre elles un contraste absolu : d’une part, dans p008 les bas-sins sans écoulement du centre, une zone de sécheresse vouée à la sa-harification ; d’autre part, sur les terres baignées ou influencées par l’océan Indien depuis la mer d’Oman jusqu’à la mer de Chine, un ré-gime tropical avec ruissellement des pluies estivales de mousson. La mousson en saison chaude fait sentir sa fécondante action diluvienne sur les trois quarts de l’Inde, l’Indochine, l’Insulinde, la moitié de la Chine et sur l’archipel japonais. Au contraire la Mongolie, les deux Turkestans et une partie de l’Iran

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