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François Rabelais, un géant de la littérature

Commentaire d'oeuvre : François Rabelais, un géant de la littérature. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  579 Mots (3 Pages)  •  692 Vues

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François Rabelais, un géant de la littérature.

Entre maître François et maître Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais).

I François Rabelais (1494-1552) : homme d'Eglise, homme de sciences, homme de lettres.

Né à la fin du XVe siècle, vers 1494, à Chinon, cet humaniste, successivement moine, puis médecin, aura largement dépassé la quarantaine sans avoir publié un seul livre. Sa vie, souvent errante, de Montpellier à Lyon, de Ligugé à Rome, est marquée par une suite de condamnations pour obscénités et de persécutions qui l'atteindront jusque dans la cure de Meudon en 1552. Il meurt l'année suivante.

A l'époque de Rabelais, l'imprimerie vient d'être inventée (1454) et de petits almanachs1 sont colportés dans les foires. L'un d'eux fournit à Rabelais l'idée de son œuvre. Il s'intitulait Les Grandes Chroniques du grand et énorme géant Gargantua, sorte de roman fantastique où Gargantua, géant créé par l'enchanteur Merlin, vainc en Angleterre les ennemis du roi Arthur.

II L'oeuvre de Rabelais.

Pantagruel, 1532.

Gargantua, 1534.

Tiers Livre, 1546.

Quart Livre, 1547-1552.

Cinquiesme Livre, 1564, posthume.

Cet ensemble romanesque comporte cinq livres : chronologiquement, Pantagruel a paru deux ans avant Gargantua, dont il raconte cependant la suite. L'idée d'une œuvre homogène, rassemblant les aventures des trois générations de géants : Grandgousier, Gargantua, Pantagruel, n'est venue à Rabelais qu'après 1546. La trame, qu'il serait présomptueux de vouloir réduire à une intrigue cohérente, défie l'analyse.

Résumé de Gargantua.

Il est bien connu que les êtres promis à un destin exceptionnel ne sont pas assujettis aux mêmes lois que le commun des mortels : ainsi le fils du roi Grandgousier reste-t-il onze mois dans le ventre maternel, avant de se décider, au jour J, à grimper jusqu'à l'oreille, dont il s'extirpe en hurlant : « A boire ! A boire ! ». Gargantua est né et baptisé.

Son enfance se déroule dans un climat de liberté bienveillante, qui donne toute franchise à l'épanouissement de sa sensualité et de son intelligence. Mais cette béatitude ne dure pas. L'enfant tombe entre les mains de redoutables précepteurs, des pédagogues traditionnels, des théologiens qui l'abrutissent de sophismes et de rabâchages stupides. Heureusement, son père est prompt à réagir. Il l'envoie étudier à Paris, sous la tutelle d'un pédagogue, Ponocrates, qui organise son éducation selon les préceptes humanistes. Toutes les disciplines du corps et de l'esprit lui sont enseignées avec tellement de pédagogie, sont pratiquées avec tant d'allégresse, que Gargantua devient rapidement l'incarnation du prince moderne, gentilhomme accompli et parfait humaniste, au fait des connaissances de son temps. Aussi, quand le roi Picrochole lance son armée de pillards

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