Français: la poésie

Français : la poésie

Ecriture poétique et quête du sens du Moyen Âge à nos jours.

Problematique de sequence : Comment le poete parvient-il à dire le sentiment indiscible de l'Amour et a l'inscrire dans l'éternité ?

Le mythe d'Orphée : Orphée =lyre = lyrisme → sa lyre donne vie a des objets inanimés en les charmants = poésie accompagnée du chant.

Mythe d'orphée est tres present dans la litterature → questions qui soulevent le mythe : rapport proche entre l'amour et la mort.

Lyrisme :  A rapport au chant et à l'éxpression des sentiments personnels, souvent nature presente, certaine nostalgi, sentiments amoureux le plus souvent.

Préciosité : Esthétique du XVII' siecle apparaît dans les salons (aristocratie parisienne), esthétique dominée par les femmes. Volonté de se distinguer, faire valloir le langage (raffinement), autour du sentiment amoureux (poussé a l'extreme), langage précieux traduit un effet (satire = les precieuses ridicules Moliere.)

Lecture analytique 1 : Et la mer et l'amour , « recueil de vers », Marboeuf, 1628

Pb : Le sentiment amoureux est-il exprimé de manière sincère par Marbeuf ?

1. La comparaison entre la mer et l'amour

               a) Constructions parallèles, (anaphores, alexandrin -césure a l'hémistiche-),musicalité, mise en valeur de la comparaison amour/mer

               b) points communs entre les elements (amertume v1 et v2, tumulte/ tourment),

danger = métaphore de l'amour douloureux, ref mythologiques/ origine (Botticelli → naissance de venus)

               c) differenciation des éléments ( « mais » 1er tercet = difference), opposition des forces (amour/mer), antithèse → eau et feu → met en valeur la passion et ref a Cupidon (fils de Venus) « le feu sort de l'amour »

1. Une vision pessimiste de l'amour

             a) registre pathétique, expression sentiments persos ET universels, images brutales de l'amour (lexique de la souffrance physique = compassion/sympathie), adresse lecteur, passion → pathos/souffrance

             b) registre lyrique et élégiaque, plainte/mélancolie/tourment, « la mer de mes larmes » dernier tercet, lyrisme ( perso/imperso ? → épigraphe « Philis » au debut donne la generalité mais a la fin on a quand meme des sentiments persos)

1. Un poème précieux ?

             a) travail du texte, thème de l'aour, difficulté a lire (sens/diction), jeux de langue (sons/sens), hyperbolisation des sentiments, alexandrin, syllepses (= quand un mot associe a la fois le sens propre et figuré → feu = flammes et passion)

             b) sincerité du poète ?, exercice de style (jeux de mots/sonorités), « Phillis » nom de convention/generalité, clichés (feu, naufrage...), polysindète V1 et V2 (vise a placer des conjonctions de coordination non necessaires) = appui stylistique sans signification (pour alexandrin)

(ouverture sur le lac de Lamartine ou ma boheme de Rimbaud.)

Surréalisme : mouvement culturel du XX' siecle, apparaît entre deux guerres, andré breton est me pionnier, mêle tous les arts et consiste a utiliser plusieurs procédés psychiques (rêve, inconscient,hypnose, drogues) pour rendre pure la pensée de l'auteur lors de la création.

Lecture analytique 2 : j'ai tant rêvé de toi, « a la mysterieuse » -corps et biens-, Desnos, 1930

Pb : Comment R Desnos crée-t-il par le verbe, un idéal féminin fantomatique ?

1. Une femme rêvée

               a) femme aimée,2eme personne sngulier, unique aux yeux du poete (« et toi la seule... »), expression du désir, CL de l'amour et de l'étreinte (« amour, sentimentales, baiser sur cette bouche, en étraignant ton ombre »)

              b) femme abstraite et sensuelle, « toi » mais pas de nom ou description physique, evocation du corps et de la feminité (« corps vivant, ta bouche, ton front »), presentation d'un efemme rêvée, irréelle → idéal.

1. Une femme inaccessible

              a) L'élegie, énonciation lyrique (1ere et 2eme personne  + discours amoureux et expression donne force amour ), registre élegiaque (Ô = tradition de la plainte amoureuse, efforts déseperés), poète placé en COD (passivité), registre tragique (issue malheureuse fixée par avance (amour impossible te soumission totale du poète, mort symbolique du poète (repetition « ombre » et métaphore « cadran solaire »), interogations/hypothèses, conditionnel, adverbe « allegrement » = acceptation d'être l'ombre portée de son amour.

             b) idéal inaccessible, CL fanome, interogation = incertitude (repetition « peut etre », « sans doute », 2 partie → 1ere = reve repeté de sa bien aimée qui conduit a sa disparition (paradoxe « j'ai tant revé que tu perds ta réalité »). → 2ème = danger qui guete le poète (disparition dans le rêve, seul espace ou ils peuvent être réunis, chiasmes (peut etre/sans doute) poème en miroir, construction : j'ai tant rêvé de toi puis conséquences, propositions subordonnées renvoient a l'impossibe concretisation d'un amour, « balance » oppose rêve/réalité. Poésie offre l'épanouissement de l'amour dans la durée .

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