Français, la Pléiade
Cours : Français, la Pléiade. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar frangleterre • 29 Mai 2013 • Cours • 351 Mots (2 Pages) • 602 Vues
La Pléiade
La Pléiade est un groupe de poètes qui, dans la moité du XVIe siècle, ont renouvelé sous l’autorité de Ronsard la poésie française, en s’inspirant des chefs d’œuvre de la littérature antique. En fait, ce mot n’a été utilisé que tardivement par Ronsard : à l’origine, il existait un groupe appelé «Brigade» (Ronsard, du Bellay, Baïf) constitué au collège de Coqueret sous l’autorité de leur professeur, Dorat.
Je vous envoie un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanies;
Qui ne les eût à ce vêpre cueillies
Chutes à terre elles fussent demain.
Cela vous soit un exemple certain
Que vos beautés bien qu'elles soient fleuries
En peu de temps cherront toutes flétries
Et comme fleurs périront tout soudain.
Le temps s'en va, le temps s'en va, ma Dame,
Las ! le temps non, mais nous, nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame ;
Et des amours desquelles nous parlons,
Quand serons morts, n'en sera plus nouvelle;
Pour ce, aimez-moi cependant qu'êtes belle.
Pierre de Ronsard - Continuation des Amours
Le Baroque
Le Baroque touche la littérature française dans la première moitié du XVIIe siècle est caractérisé par l’exubérance de l’imagination et du style: comme l’architecture baroque fuit la ligne droite, de même, la littérature baroque est un art du mouvement qui s’ingénie à surprendre le lecteur par ses enchaînements d’images, par le goût des contrastes et des jeux sur les mots, par des visions souvent symboliques aux couleurs violentes, horribles ou au contraire idylliques, par la métamorphose des formes. C’est le règne de l’inattendu, des jeux de miroirs, du chatoiement des surfaces, de l’attirance pour l’ostentation.Cette originalité des artistes se manifeste par un souci moindre des auteurs anciens, par une plus grande indépendance de pensée.
Un Corbeau devant moi croasse,
Une ombre offusque mes regards,
Deux belettes et deux renards
Traversent l'endroit où je passe:
Les pieds faillent à mon cheval,
Mon laquais tombe du haut mal,
J'entends craqueter le tonnerre,
Un esprit se présente à moi,
J'ois Charon qui m'appelle à soi,
Je vois le centre de la terre.
Ce ruisseau remonte en sa source,
Un
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