Français SECONDE

ex n°1 page 445 :

Texte A°) Le comique employé dans cette scène est le comique de mots. En effet, les expressions prononcés par Scapin, comme « Quoi ? jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Geronte, et quelqu’un par charité né m’enseignera pas où il est », mais aussi les didascalies tel que « (En contrefaisant sa voix) », montrent qu’il s’appuie sur le langage afin de rendre la scène comique.

Texte B°) Le comique employé dans cette scène est aussi le comique de mots

ex n°2 page 445 :

Dans cet extrait, c’est le comique de mots qui repose sur ce texte. Le dramaturge a remplacé des coupes de mots ou des mots par d’autres mots ou groupes de mots comme« ma quille » qui, en réalité signifie « ma fille ».

L’acte I, scène 4 : Seulement comique ?

La scène 4 de l’acte I est comique. Cette scène est plus particulièrement un comique de répétition comme lorsque Orgon répète incessamment les deux mêmes répliques tel que : « Et Tartuffe ? »; « le pauvre homme ! ». L’ironie de Dorine, à travers ses propos, rend la scène comique, elle emploie un ton moqueur. Son objectif est d’attirer la complicité de certains personnages. L’absence de didascalies dans cette scène laisse libre court à l’imagination du lecteur, on peut tout de même dire que la réaction d’Orgon serait gestuelle. Le dialogue entre Dorine et ce dernier est un « dialogue de sourd », la scène devient comique de part sa situation. On peut dire que Tartuffe est un « dévot épicurien », Dorine serait quant à elle qualifiée d’impertinente, mais elle reste une intelligente moqueuse. Orgon est un mono maniaque. Il faut rappeler que la comédie corrige les moeurs par le rire « Castigat ridendo mores »

Pour ma part, je trouve que la scène n’est pas seulement comique. Dans cette scène, un double mariage est envisagé, (Marianne+Valère/soeur de Valère+Damis), Tartuffe pourrait s’y opposer. On constate clairement qu’Orgon n’apporte aucun intérêt à sa femme, Elmire, pourtant malade. En effet, il s’inquiète davantage pour Tartuffe qui, a «une bonne santé », «un bon appétit », « bien dormi », il demande de ses nouvelles alors que celui-ci se porte à merveille. Au contraire, sa femme, Elmire est malade : « un grand dégout », « souffrir la saignée »,etc… et Orgon ne s’inquiète pas un seul moment de son état. Il n’a pas le comportement digne d’un dévot : il devrait au contraire faire preuve de modération, être altruiste et consacrer sa nuit à la prière pour demander la guérison d’Elmire.

...