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Etude des temps verbaux et de leurs effets

Analyse sectorielle : Etude des temps verbaux et de leurs effets. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  946 Mots (4 Pages)  •  1 406 Vues

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Il passa…

Il passa ! J'aurais dû sans doute

Ne point paraître en son chemin,

Mais ma maison est sur sa route,

Et j'avais des fleurs dans les mains.

Il parla ! J'aurais dû peut-être

Ne point m'enivrer de sa voix ;

Mais l'aube emplissait ma fenêtre,

Il faisait avril dans les bois.

Il m'aima : j'aurais dû sans doute

N'avoir pas l'amour aussi prompt ;

Mais hélas ! quand le cœur écoute,

C'est toujours le cœur qui répond.

Il partit : je devrais peut-être

Ne plus l'attendre et le vouloir ;

Mais demain, l'avril va paraître,

Et sans lui, le ciel sera noir.

Hélène Vacaresco (1864-1947)

Corrigé modèle

Introduction :

Auteur, titre, recueil, année de publication

Sujet du poème : un amour déçu

Annonce des thématiques : ex :

- le récit d’un amour malheureux

– l’amour comme fatalité / sa conception de l’amour

1ère piste : étude des temps verbaux et de leurs effets

récit d’un amour passé: au passé simple → « Il passa » (v. 1), « Il parla » (v. 5), « Il m’aima » (v. 9), « Il partit » (v. 13) plac

Le passé simple est un temps du passé qui exprime des actions courtes qui se suivent. Les verbes au passé simple sont conjugués à la 3e pers. masc. du singulier. Le pronom personnel « il » désigne l’homme.

Le passé simple met l’accent sur le fait que cet amour est révolu, qu’il n’y a pas eu de constance. En effet l’homme, qui n’est même pas nommé, passe comme un ouragan dans la vie de la narratrice, ce que montrent les verbes employés (passer, parler, aimer et partir) placés en début de chaque quatrain. La ponctuation renforce encore davantage l’effet produit par son passage (2 fois ! et 2 fois). Le passé simple s’oppose à l’imparfait, qui exprime l’arrière-plan, le contexte : « j’avais des fleurs … » (v. 4), « il faisait avril » (v. 8). Le printemps a incité la femme à être réceptive à l’amour car cette saison n’est-elle pas considérée comme l’époque des amours.

Par ailleurs, la narratrice a recours au conditionnel passé (« j’aurais dû » v. 1, 5 et 9). Elle remet en question sa réaction, son attitude et formule des conseils adressés à elle-même. Elle aurait dû être sur ses gardes et ne pas céder aussi facilement à l’appel de l’amour. Cependant le cond. passé souligne que ces conseils ne sont plus d’aucune utilité

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