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En quoi les textes présentent-ils un portrait satirique du courtisan et de la cour?

Commentaire de texte : En quoi les textes présentent-ils un portrait satirique du courtisan et de la cour?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  725 Vues

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Camilio Kouefati et Mario Niculae

Problématique : En quoi les textes présentent-ils un portrait satirique du courtisan et de la cour?

On a 4 textes qui font tous un portrait satirique des courtisans et de la cour, mais de différentes façons avec des points de vue assez proches et similaires. On découpera la problématique en 2 grandes parties. La première serait basée sur la flatterie et vénération excessive des courtisans envers le roi. Celle-ci serait découpée en deux sous-parties, basé sur la flatterie excessive qu’expresses les courtisans pour la première, et l’obéissance sans moral ou pensée des courtisans dans la deuxième. La deuxième partie est le comportement des courtisans. Elle sera découpée en deux sous-parties aussi, la première serait sur les courtisans artificiels et faux, la deuxième sur les courtisans (et le roi) comparable à des animaux.

           Les textes insistent à plusieurs reprises sur la flatterie et vénération des courtisans envers les rois dans presque chaque texte.

            On pourrait commencer par les critiques sur la flatterie excessive qu’expressent les courtisans. On peut apercevoir cela dans les textes 2 et 4. Les courtisans se soumettent au roi qu'ils adorent comme un dieu, « On ne laisse pas de voir dans cet usage une espèce de subordination ; car ce peuple parait adorer le prince, et le prince adorer Dieu.» Ils rapprochent le roi au dieu, leur dieu auquel ils se soumettent et vénèrent. On a aussi l’exemple du singe flatteur qui meurt aux mains du roi, « Le singe approuve fort cette sévérité, / Et flatteur excessif, il loua la colère ». Le fait que le singe flatte aussi excessivement qu’il meurt aux mains du roi montre l’exagération. Pour les courtisans, le roi et dieu sont sur le même niveau de pouvoir et de valeurs. « Ces peuples d'ailleurs ont leur Dieu et leur roi ».

            Les courtisans obéissent le roi sans pensée ou morale.  « Ils crèvent de rage » « Ils le vont caresser » Les courtisans sont des chiens d’après Du Bellay, et le verbe caresser accentue cette métaphore péjorative. Ils agissent comme des chiens auprès du roi, montrant qu’ils n’ont aucune morale dans la vie. Ils "ne savent rien faire", ils font des choses, mais "ne savent pas pourquoi", ils font ce qu’ils pensent plairait le roi, ils ne pensent pas à leur décision pour eux-mêmes, mais se concentrent excessivement à que plaire le roi. L’auteur souligne l'hypocrisie par rapport à Dieu, la croyance est donc contredite ; il n'y a qu'un seul Dieu, c'est le roi. Il souligne le comportement ridicule et absurde des Grands, par souligner le protocole de la chapelle royale et sur la manière dont sont placés les courtisans, lesquels adorent le roi qui lui adore Dieu, « les grands forment un vaste cercle au pied de cet autel, et paraissent debout, le dos tourné directement au prêtre et aux saints mystères, et les faces élevées vers leur roi, que l'on voit à genoux sur une tribune ».

            Les auteurs dénoncent et critiquent fortement les courtisans et la façon dont-ils se soumettent aux rois sans pensée ou morale, et le fait qu’ils flattent excessivement le roi sans morale, abandonnant leur nature.

Le comportement des courtisans est souvent absurde du point de vue des auteurs de ces textes.

            On insiste notamment sur l’artificialité des courtisans. D’après Montaigne, être un courtisan c’est jouer un rôle de comédien négligeable, il les décrit comme des clowns « Du masque et de l’apparence il ne faut pas faire une essence réelle ».

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