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Emile Zola - L'Assommoir

Commentaire de texte : Emile Zola - L'Assommoir. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  912 Mots (4 Pages)  •  1 122 Vues

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Commentaire de texte sur Emile Zola, l’Assommoir

        

L’Assommoir raconte la vie déclinante de Gervaise, une femme qui a connu l’ascension social dû à son travail, à sa sagesse et à son courage qui grâce à cela a put réaliser son rêve, ouvrir sa propre blanchisserie. Seulement, des signaux inquiétants viennent perturber sa vie, son ancien amant Lantier réapparait, son homme Loupeau devient alcoolique et des difficultés commerciales viennent s’accumuler à ses problèmes personnels. L’extrait évoqué est une description de son commerce. On va se pencher sur la question suivante : en quoi la saleté et la dégradation du lieu de profession de Gervaise mène à la déchéance de cette femme ? Afin de répondre à cette dernière, on analysera l’extrait en trois parties distinctes. La première concernant l’époque où le commerce de Gervaise commence à mal tourner (I), un second paragraphe sur l’ampleur des dégâts de la blanchisserie (II) et enfin, une dernière partie sur la décrépitude de Gervaise (III).

  1. Tout fut beau…

Il fut un temps pendant lequel tout allait pour le mieux où Gervaise était heureuse, une époque où elle tenait avec dignité et courage sa blanchisserie. Un instant qui est malheureusement révolu. On remarque ensuite une opposition marquée entre la malpropreté du lieu et l’idée de respectabilité dont fait par Gervaise vis à vis de son commerce lorsque Zola dit « cette belle boutique bleue, couleur du ciel, qui était jadis l’orgueil de Gervaise » (l.2-3). Il y a donc une différence encore plus définie entre la beauté de l'époque où Gervaise s'occupait convenablement de sa blanchisserie et la déchéance qu'elle connait vis à vis de cette dernière par les contrastes de couleurs, le bleu de l'espoir, du ciel s'oppose au marron de la boue des voitures et au gris des guenilles.

  1. L’histoire d’une déchéance

Zola écrit « à mesure que la paresse et la misère entraient, la malpropreté entrait aussi » (l.1-2), cette répétition du verbe « entrer » transmet au lecteur une sensation de fatalité, quelque chose que l’on ne pouvait pas éviter. De plus, il y a une utilisation de la conjonction de subordination « à mesure que » ainsi que la conjugaison du verbe « entrer » dans « … la misère entraient », ce qui donne d’autant plus une impression d’inéluctable. On peut penser que Zola m’éprise tellement cette boutique qu’il n’hésite pas à exagérer lorsqu’il décrit cette dernière en précisant que la vitrine est souillée par les éclaboussures de voitures de haut en bas. Il en rajoute toujours plus dans le pathétique en utilisant la conjonction de coordination « et c’était plus ». On comprend que Gervaise subit des scènes de violences lorsque Zola dit « à coups de tisonnier » (l.11). Afin d’amplifier dans la description de la boutique, Zola utilise quatre des sens. Le touché, la poussière est synonyme de velours dans cet endroit. La vue, « des lambeaux qui pendaient » (l.9-10). L’odorat, il règne une odeur de moisi et puanteur dans cette boutique, on le devine quand il dit « une puanteur faite de moisi » (l.15). Enfin, le dernier sens utilisé dans cette partie est le gout lorsque Zola aborde le gras des lichades sur la table. A travers l’observation de ce décor, on devine que Gervaise subit des scènes de violences et s’alimente mal.

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