Emile Zola
Note de Recherches : Emile Zola. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar sylvain29470 • 19 Février 2014 • 583 Mots (3 Pages) • 566 Vues
s’agisse d’
un succès
commercial, d’une carrière artistique ou, plus généralement, d
u rêve d
’un
aut
r
e monde.
Chacun rêve de réussir sa vie, il s’agit d’une ambition légitime et universellement
partagée comme le souligne Paul Valadier dans un article du numéro 1 de la revue
Études
publié en 2008. Et cela n’est d’ailleurs pas nouveau
: Émile Zola avait déjà fait de l’ambition
de l’un de ses personnages, Octave Mouret, le cœur de son roman
Au Bonheur des Dames
publié en 1883. Plus récemment, deux chansons françaises très popula
ires ont abordé le même
thème
: Charles Aznavour en 1960 en s’inspirant de son ambition de jeune chanteur dans «
Je
m’voyais déjà
» et le groupe Téléphone, en 1984, en insistant plus sur la dimension utopique
du phénomène. À la suite de P. Valadier qui s’i
nterroge dans son titre sur la nécessité de
réhabiliter l’ambition, on peut dès lors se demander si l’ambition doit toujours être considérée
comme une manifestation positive de notre capacité à rêver. On se penchera sur les problèmes
que posent un excès d’
ambition ou l’imparfaite satisfaction de nos aspirations. Mais on
envisagera aussi ce que l’ambition peut apporter de positif.
L’ambition a, souvent à juste titre d’après P. Valadier, très mauvaise réputation. On
reproche aux ambitieux leur matériali
sme et leur égoïsme. Leur volonté de réussir les
conduirait à mépriser leurs semblables. En fait, d’après P. Valadier, les gens très ambitieux
privilégient tellement leur propre succès qu’ils ruinent en fait les valeurs sur lesquelles la
société repose. Ém
ile Zola a lui aussi constaté cette dérive dans son roman
Au Bonheur des
Dames
: pour réaliser son rêve de succès commercial, le personnage d’Octave Mouret en vient
à dépersonnaliser les femmes qui fréquentent son immense magasin. Il ne considère plus ses
clientes que comme les membres d’un culte dont il serait le chef, il n’envisage
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