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Ecriture d'invention sur le thème de la mer

TD : Ecriture d'invention sur le thème de la mer. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2017  •  TD  •  1 348 Mots (6 Pages)  •  737 Vues

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   Jack. Tel est le nom que l'on donnait au fils du malchanceux pêcheur William, mort en mer, alors qu'il était partit pêcher au large. Son embarcation a été retrouvé fracassée contre les rochers non loin de sa maison. En se réveillant aux alentours de neuf heures du matin, après avoir mangé quelques sardines pêchés par son père, les dernières, Jack fut mit au courant de la terrible nouvelle par le biais d´Elizabeth, sa mère. Celle ci encore sous le choc, ne put cacher son immense tristesse devant son fils. Elle prit la décision d'envoyer Jack chez son oncle car elle n'avait plus la force de vivre suite au décès de William.

Dans le village la nouvelle se répandit aussi vite que la marée remonte. On le surnommait à présent "William le blanc bec". Il est vrai qu'il était quelque fois prétentieux en disant qu'il allait ramener un espadon, considéré comme le saint graal de la pêche car rare et difficile à pêcher.

   Malheureusement, de sa session de pêche dont il ne reviendra jamais, William aurait pu devenir le premier pêcheur du village à ramener un espadon.

   C'est dans une brume légère qu'il partit un lundi matin pour sa pêche quotidienne sur son bateau construit par ses propres mains. Il était fier de son bijoux, tellement fier qu'il en oubliait que la peinture commençait à s'ecailler. Lorsqu'il quitta le port, la mer était assez calme mais le temps au loin ne lui inspirait pas confiance. Il se décida, malgré la météo, à partir relever sa ligne de pêche.

   Soulever, tirer, enlever les poissons, accrocher les appâts, remettre le filet à l'eau. Le travail pour relever la ligne était long et fastidieux. Mais ce métier, transmis depuis cinq génération dans sa famille, était pour lui un devoir qu'il se devait de faire pour respecter ses aïeuls.

   Entre deux lieux de pêches, le voyage était plutôt ennuyeux. C'est pourquoi il emmenait toujours un recueil de poème parlant de sa bien aimé : la mer. Il aimait tout particulièrement un poète se nommant Joseph Autran qui a publié un recueil de poésie intitulé Les poèmes de la mer. William l'avait déjà lu des dizaines de fois mais il ne pouvait pas s'en défaire. Joseph Autran était à la poésie ce que l'espadon est à la pêche.

   Après avoir lu quelques vers du poème tempête, il aperçut au loin son dernier filet à relever avant de rentrer. Mais un éclat vif de lumière vint lui frapper la rétine durant une fraction de seconde. Il cherchait d'où pouvait venir cet éclat de lumière mais il n'y avait absolument rien autour de lui. Quelques seconde après, son œil fut attirer par un scintillement permanent juste au dessus de l'eau. Il comprit très vite. Le pêcheur se rappela, en un instant, de toutes les histoires qu'il avait entendue dans son enfance et ce qui était en train de ce passer correspondait tout à fait aux dits des pêcheurs les plus expérimentés. Sans réfléchir il hissa les voiles de son navire et se lança à la poursuite de cet flamme qui naviguait sur l'eau. La nuit commençait à tomber et le temps tournait à l'orage. Mais William était focaliser sur sa cible, il ne la quittait plus d'un œil. Il était comme une lionne tapis dans les hautes herbes de la savane, prêt à harponner ce miroitement qu'il poursuivait maintenant depuis deux heures. Le chasseur des mer, ce rapprochait de sa proie à la vitesse d'un guépard. Lorsqu'il fut aussi proche que possible pour achever sa prise, il envoya sa griffe de fer qui se planta net dans le dos de son gibier.

   Enfin. Après trois heures de traque, William venait d'attraper un espadon. Celui ci se débattait de toutes ses forces mais le pêcheur était plus fort. La corde rugueuse sur laquelle était attaché le grappin lui avait tailladé les mains. La douleur vint lorsqu'il lâcha une main de la corde. Sa main le brûla comme si l'on venait de lui marquer au fer rouge. On pouvait apercevoir des taches de sang sur le fond du bateau. William, se souvenant des paroles de son père, plongea ses mains une par une dans l'eau salée croyant que cela pouvait aider à cicatriser. Un cri de rage et de détresse à la fois sortit de sa bouche puis des larmes de souffrance commencèrent à couler le long de sa joue. Le poisson sabre se débattait moins fermement mais William devait toujours tenir la corde assez forte pour que l'espadon ne se libère pas.

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