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Ecriture d'invention

Discours : Ecriture d'invention. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Octobre 2018  •  Discours  •  925 Mots (4 Pages)  •  408 Vues

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Travail d’écriture :

En 1793, la Convention fait venir à Paris une délégation venant de Saint-Domingue, en vue d’étudier une proposition d’abolition de l’esclavage. Parmi les représentants de Saint-Domingue figure Jean-Baptiste Beiley, un esclave noir affranchi.

Vous imaginerez son discours adressé aux députés de la Convention pour faire abolir l’esclavage et dénoncer les conditions de vie des esclaves noirs. Vous utiliserez éventuellement les arguments proposés dans les textes du corpus et veillerez à employer des procédés persuasifs variés.*

        - Chers conseillés, chers députés, à tout le monde présents ici, je me présente. Je m’appelle Jean-Baptiste Beiley, je fais parti des représentants de Saint-Domingue et je suis un esclave noir affranchi. Je suis ici, aujourd’hui, devant vous pour vous convaincre d’abolir l’esclavage et dénoncer les conditions dans lesquelles vives les esclaves noirs.

- Bonjour Jean-Baptiste, nous vous écoutons.

- Merci monsieur le député. J’ai était acheté en 1760 par un homme de belle augure. Il était quelque peu âgé et aussi très impulsif. Être esclave n’est pas un privilège, ce n’est pas un choix, c’est notre «nature». Mais avec tout mon respect, c’est là que vous vous trompez. Notre nature c’est d’être humain. Notre nature est similaire à vous tous présents ici. Nous sommes fait de chers et d’os tout comme vous, nous avons un cerveau et une intelligence tout comme vous, nous avons des émotions. Tout comme vous. Les esclaves sont réveillés par des coups de fouets à cinq heures du matin, après la prière et l’appel ils partent pour les champs, « je » partais pour les champs. A midi, ils disposent de deux heures pour préparer leur repas et manger. Puis le travail reprend jusqu’à la tombée de la nuit. Mais la journée n’est pas finie pour autant: il faut encore chercher de l’herbe pour le bétail. Ensuite seulement les esclaves peuvent rentrer dans leur case pour préparer, en famille, leur repas. A la fin des travaux dans les champs ou dans les maisons, les femmes regagnent les camps faits de cases de torchis ou de bois, recouvertes de feuilles; ni porte ni fenêtres, la terre pour plancher et pour ameublement quelques nattes de vacoa. Épuisés, ils se jettent sur leur lit pour une courte nuit de sommeil. Voilà ce qu’était ma vie, voilà ce que vivent mes amis, et tant d’autres esclaves qui ne peuvent que garder le silence. Les maîtres sont tenus de subvenir aux besoins en habillement et en nourriture de leurs esclaves et ce, sous forme de rations précises, c'est à dire 2 livres de mais par jour pour l'homme et la femme adulte, une livre pour le négrillon ou l'équivalent en riz ou en manioc. Nos enfants, nos petits garçons et petites filles sont condamnés à être esclave à la seconde où ils naissent. Dés l'âge de treize ans, les enfants dans les habitations du lever au coucher du jour sous l'œil vigilant des commandeurs armés de chaboucs. Trouvez-vous ça normal, qu’un enfant n’est pas le droit de choisir son destin ? De choisir comment il ou elle vivra sa vie ? De nombreux enfants blancs ont été élevés au même sein que les enfants noirs. Les Africaines sont particulièrement recherchée pour cet emploi. Mais contrairement à nos enfants, les vôtre iront à l’école et auront le choix. J’aimerais citer le CODE NOIR de Colbert : « L’esclave qui aura frappé son Maître, ou la femme de son maître, sa Maîtresse, ou leurs enfants, avec contusion de sans, ou au visage, sera puni de mort. L’esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois à compter du jour où son Maître l’aura dénoncer en justice, aura les oreilles coupées er sera marqué d’une fleur de lys sur l’épaule sur une épaule et s’il récidive un autre mois à comter pareillement du jour de la dénonciation, aura le jarret coupé et sera marqué d’une fleur de lys sur l’autre épaule, et la troisième fois sera punis de mort. Comme le montre cet extrait, lorsque que l’un de nous, épuisé de cette vie, essaye de s’enfuir, les sentences sont des plus désastreuses. Nos membres sont coupés, nos langues arrachés, nous sommes privés de nourriture ou nous devons travaillés deux fois plus. La punition la plus courante est la mort. Vous dites que  les esclaves ne sont pas considérés comme humains mais comment pouvez vous vous considérer comme tel lorsque vous infligez ces abominations ? Coupez des membres est-il si courant que vous en oubliez l’horreur de la chose ? Pensez vous que peu importe l’acte commis, un être humain mérite ça. Et bien mesdames et messieurs, si l’on suit la société que vous avez instauré, vous êtes moins humains que nous. Vous basez vos préjugés sur notre couleur de peau. Mais si vous regardez autour de vous, ne voyez vous pas que des personnes uniques. Des personnes qui n’ont pas la même couleur de cheveux, la même couleur d’yeux, qui ne sont pas vêtus de la même manière ? N quoi est-ce différent pour nous ? Je n’ai pas les même yeux que ma fille, et encore moins les même que ma femme et je n’ai pas la même morphologie que vous monsieur le député. Est- ce que je vous hais, vous déshumanise ? Non monsieur, je vous respecte, comme je respecte chacun d’entre vous. Les différences ne sont pas une cruauté, l’esclavage est une cruauté, unes de celles qu’il faut abolir. Une de celles qui doit disparaître, pour laisser place à tellement de beauté en ce monde. Je vous remercie sincèrement de m’avoir écouté.

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