Ecriture D'invention: Rédiger Une Description réaliste

Sur la route du midi, loin des zones touristiques et des infrastructures , on peut apercevoir, niché sur une colline, un village ancien, déserté par sa population qui a choisi de partir vivre en ville. Et rien n'est plus triste que de voir un lieu abandonné par ses âmes !

Lorsqu'on arrive devant la place, on s'imagine facilement une centaine d'années en arrière, tant le paysage et les bâtisses nous paraissent être-là depuis toujours. Le soleil réchauffe de sa lumière les pierres anciennes et érodées qui ne servent plus que de décor à ce lieu sinistre.

Au détour d'une ruelle étroite et pavée, on ne voit qu'elle !

Une immense maison qui nous fait face. Ses murs sont fissurés.

Elle possède encore sa porte d'entrée : du bois sombre et vermoulu que les intempéries n'ont cessé de ronger. La toiture est très abîmée : il manque de nombreuses tuiles. Quelques génoises présentes témoignent de l'architecture de la région.

En s'approchant, un vieux portail en fer forgé, rouillé, nous accueille. Les grilles hautes et austères ressemblent à des barreaux de prison et semblent nous empêcher de pénétrer les lieux. Derrière, un parterre de ronces et de mauvaises herbes rebuterait n'importe quel amoureux de la nature.

Quel spectacle ! Quelle désolation !

Du côté de la rue, vous pouvez jeter un oeil à travers une fenêtre , vous n'y verrez que de la terre battue sur le sol et quelques vestiges dans chaque pièce :

une vieille table bancale et poussiéreuse par-ci, une chaise en piteux état par là ! Rien de bien reluisant. Seul un miroir géant encore debout sur son socle fendu prouve qu'il y a bien eu de la vie en ce lieu.

Derrière lui, se trouve un escalier en ruines. Il manque un grand nombre de marches qui étaient en bois. Il permet sans doute d'accéder aux chambres.

Complètement hors d'usage, l'étage est ainsi condamné à garder tous ses secrets !

Des dépendances entourent la maison et on se plait à imaginer, à la vue de ces caves humides et crasseuses, le dur labeur quotidien des gens de maison, les aller-retours jusqu'aux cuisines.

Certes, cette demeure imposante était certainement , jadis, le fleuron de sa rue!

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