Déesse Evra

La déesse Evra croyait dominer tous les animaux de la forêt et même du monde. Depuis son premier souffle, tout animaux croisant son passage, se prosternaient devant elle, ils la vénéraient, jusqu’à ce jour. Un beau matin, comme tous les autres, la déesse sortit de son profond sommeil, réveiller par une fraiche brise matinale annonçant bientôt, l’arrivée de cet épais tapis blanc. Elle sortit alors, de son majestueux lit, revêtant un somptueux mentaux d’un blanc scintillant encore plus blanc que la fine neige qui commençais a valsé dans cet immense étendu qu’est le ciel. Comme tous les jours, après un repas digne des dieux, elle sortit à l’extérieur de sa demeure pour saluer ses disciples, les animaux. Depuis quelque temps, la douce c’était éprise d’un amour pour tout ce qui porte une fourrure douce et souple, allant même jusqu’à tué les bêtes dont elle aimait l’aspect de leurs duvets. Malheureusement, elle ne pensait pas à leurs âmes n’y aux conséquences de ses gestes. En acceptant d’être leurs dominante, elle avait du fait même, acceptée de les protéger de quiconque leurs voudraient du mal. La semaine dernière, elle a eu un avertissement des dieux, comme quoi que si elle n’arrêtait pas de tuer, que la nature elle-même se chargerais de son cas. Mais, la pauvre ne les avaient point pris au sérieux et ce à ses dépens. Sur le chemin de sa marche matinal, elle vit un magnifique ours noir et se dit qu’il serait parfait devant son immense foyer de pierre brut et le tua. Au même moment, la neige se figea a même le ciel tout comme ses gardes du corps. Au loin, elle entendu des pats, des pats très lourd, elle se retourna et fit face à face avec un immense loup, il n’avait rien d’un loup normal. Dès que son regard croisa ses immenses yeux jaunes, ses pieds se fixèrent au sol, ainsi l’empêchant de tout mouvement. Du loup, sortit une voix grave et profonde comme c’elle des dieux et c’est à ce moment qu’elle comprit tout. Tu n’as point écoutée, tu dois payer, j’ai été envoyé par ceux voulant te donner, une correction bien mérité, lui dit le loup. Du simple touché de sa griffe d’or, la traitresse se métamorphosa en petit et vulnérable lapin blanc et envoyée dans la foret la plus sombre et la plus effrayante de toutes.

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