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Diversité des langues et traduction

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Par   •  4 Janvier 2022  •  Cours  •  3 819 Mots (16 Pages)  •  291 Vues

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Diversité des langues et traduction

De fait, c’est parce que les hommes parlent des langues différentes que la traduction existe. Le fait même que la traduction soit possible, cela signifie que les hommes parlent des langues différentes, mais ils peuvent en apprendre d’autre que leur langue maternelle.

Rapport entre langue et culture

La langue, c’est l’outil, dans laquelle on met tous les aspects qui sont connus par un peuple. C’est l’outil d’expression de la culture. Pour accéder à une autre culture, il faut apprendre la langue. C’est la raison pour laquelle lors de l’apprentissage d’une langue, il ne faut pas seulement avoir les compétences linguistiques.

La question du rapport entre la culture et la diversité des langues invite à considérer que toute communication culturelle n’est possible que par le biais de l’apprentissage des langues.

Deux catégories de variation

La linguistique est confrontée à deux aspects de la variabilité :

-La variation inter-langue, d’une langue à une autre, la syntaxe, la grammaire, la phonologie n’est pas la même.

-La variation intra-langue, même si on parle de communauté linguistique, la langue n’est pas homogène. La langue est une variété, une hétérogénéité.

Ces deux catégories de variation relèvent du domaine d’étude de la sociolinguistique.

Diversité et universalité

La question fondamentale reste cependant l’articulation entre la diversité des langues et l’universalité de la faculté de langage. C’est ce qu’on appelle l’isomorphisme des langues, les langues ont des formes identiques, on retrouve l’existence du nom, du verbe, de l’adjectif, de la syntaxe…

Le double piège

En effet, les invariants permettent de traduire d’une langue à l’autre, ce qui sous-tend : l’unité de faculté de langage, mais ce sont les variations qui fondent aussi la spécificité des langues du monde. (unité de la faculté de langage + diversité des langues)

La question que cela soulève :

Est ce que chaque langue enferme le peuple ou la communauté qui la parle dans un système de pensée irréductible ? Ou existe-t-il des points communs ou des points de passages entre les différentes représentation construite par des langues.

Cela nous amène à nous demander si les variation attestées par les langues concernent à la fois le découpage du monde et le mode d’expression des contenus véhiculés par les énoncé : morphologique, syntaxique, sémantique, énonciatif, lexical.

Questions :

-Quel rapport entre représentations et ces opérations linguistiques entretiennent-elles avec les autres processus cognitifs, notamment ceux qui relèvent de la perception ?

-Peut-on purement et simplement identifier des représentations linguistiques et des représentations cognitives ?

La quête des invariants

La quête d’invariants de représentation inter-langues constitue depuis plusieurs années l’objet des études comparatives menées dans une perspective de typologie des langues. Que trouve-t-on de commun entre toutes les langues ?

Par exemple les travaux de Greenberg (1963) montrent bien à travers l’étude de marqueurs lexicaux et grammaticaux la pertinence de cette recherche. En effet, même si chaque langue découpe différemment ses catégories grammaticales pour nommer le monde, il est possible de trouver des points communs entre les langues.

Chaque langue découpe selon les différents domaines ses catégories grammaticales, ce découpage, qui est propre à chaque langue, est variable, mais il est fréquent que les catégories recouvrent ou englobent l’une ou l’autre des zones.

Quels critères grammaticaux pour retenir la comparaison ? Quels sont les critères de classification des langues ?

A- Premier principe : l’isomorphisme des langues

Premier principe supposant l’existence d’universaux du langage

Malgré une apparente diversité, les langues partagent un certains nombre de points communs, ce qu’on appelle des universaux.

On appelle universaux du langage l’existence de :

-mots

-classes de mots

-de noms et de verbes

-des éléments permettant de désigner le locuteur, l’interlocuteur et le monde de référence

-la présence d’éléments linguistiques permettant de distingue l’assertion de l’interrogation ou de l’ordre

-la présence des concepts de négation

B- Deuxième principe

Les quatre principaux domaines de la recherche historique et comparative sont les suivants :

-La classification et la sous-classification

-La reconstruction

-L’établissement des lois phonétiques

-Le traitement des emprunts

La classification génétique consiste à regrouper les langues en familles ou en groupes de langues dont on peut supposer qu’elles sont historiquement issues d’un même ancêtre commun.

Exemple : l’arabe, l’hébreu, l’araméen appartiennent à la famille des langues sémitiques. L’apparentement entre les langues est parfois évident (espagnol/portugais, allemand/néerlandais)

Le meilleur exemple de la classification des langues est proposé par Greenberg Joseph, il énonce les règles suivantes :

• La classification doit être fondée uniquement sur des preuves linguistiques et non sur des critères radicaux et culturels

• La classification des langues doit être fondée sur des faits de ressemblance particuliers et non sur la présence ou l’absence de traits généraux

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