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Discours D'Adalbéron Plan + Intro début

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Par   •  5 Mai 2013  •  421 Mots (2 Pages)  •  2 189 Vues

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I – Une société d’ordre

A – Les clercs

- les ministres de l’Eglise

- l’organisation hiérarchique voulue par Dieu

B – Les laïcs

- la loi humaine et la différenciation des conditions

- les nobles et les serfs

II – Une description ambiguë

A – Les rapports entre les ordres : division binaire ou ternaire ?

-Une division binaire : la soumission des laïcs aux clercs

- Une division ternaire : l’interaction des fonctions

B – Une société réelle ou rêvée ?

- Une simplification des catégories oubliant des individus

- Les regrets d’un âge d’or perdu et l’exorde à assurer la paix

L’oeuvre dont est extrait le présent texte est un poème intitulé « Charme (carmen) pour

le roi Robert ». Plus que d’un discours (puisqu’il n’a, semble-t-il, jamais été prononcé), il

s’agit d’un poème politique adressé au roi capétien Robert II le Pieux aux environs de 1025.

L’auteur en est Adalbéron, évêque de Laon, neveu de l’archevêque Adalbéron de Reims. Il

appartenait à un très puissant lignage : il était de sang royal, affilié à la fois aux Carolingiens

(il était descendant des ancêtres de Charlemagne) et aux Capétiens (il était cousin germain

des Ducs de Lorraine). Après avoir été chanoine de Metz, il fut établi en 977 évêque de Laon

par Lothaire. C’est donc vers la fin de sa vie que cet homme, rattaché par son histoire

personnelle et familiale aux deux grandes dynasties et à la tradition des Grands d’Eglise

soutien du trône, rédige ce poème politique, qui par bien des aspects peut être vu comme

une exorde adressée au roi Robert.

La situation de la toute nouvelle royauté est, en effet, critique dans ces années 1020.

Le pouvoir royal est complètement affaibli et a perdu toute autorité. Le propre père de

Robert, Hugues Capet, est arrivé sur le trône porté par l’élection des puissants du royaume.

Au début du XIe siècle, le principe électif est en effet du côté des rois, quand l’hérédité est du

côté des Grands. L’hérédité de la dynastie capétienne, encore jeune, n’est qu’une hérédité de

fait, qui repose sur le sacre du fils du vivant de son père. Or, au moment où est écrit ce

poème, les fils de Robert se disputent le droit d’être sacrés, dispute que tranche Robert en

faveur

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