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Didon, La légende

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Par   •  1 Novembre 2012  •  334 Mots (2 Pages)  •  709 Vues

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Le point de vue hostile diffusé par Timée de Tauroménion, et répercuté par Justin, est fragile car, en se fondant sur l'interprétation de Gerhard Herm (Die Phönizier) et en s'appuyant sur des sources classiques telles que Virgile, Ovide, Silius Italicus ou Trebellius Pollio, on aboutit à un profil historiographique assez différent de la version traditionnelle et stéréotypée.

Didon était une princesse phénicienne, première-née du roi de Tyr, dont la succession est entravée par son frère Pygmalion. Pygmalion assassine le mari de Didon, Sychée, et impose sa propre tyrannie. Pour éviter probablement une guerre civile, elle quitte Tyr avec une suite nombreuse, s'embarquant pour un long voyage dont l'étape principale fut l'île de Chypre1. À Chypre, l'escadre embarque des jeunes filles destinées à épouser les membres masculins de l'expédition.

Débarquée sur les côtes de l'actuelle Tunisie, vers 814 av. J.-C., elle choisit un endroit où fonder une nouvelle capitale pour le peuple phénicien : Carthage. Elle obtient pacifiquement des terres par un accord ingénieux avec le seigneur local : elle obtint une terre pour s'établir « autant qu'il en pourrait tenir dans la peau d'un bœuf ». Elle choisit alors pour fonder sa ville une péninsule qui s'avançait dans la mer et fait découper une peau de bœuf en lanières extrêmement fines. Mises bout à bout, elles délimitent l'emplacement de ce qui deviendra plus tard la grande Carthage2,3. On fait souvent référence à ce stratagème en mathématiques, dans le domaine qui étudie les problèmes d'isopérimétrie.

Soumise à une cour pressante de la part des roitelets locaux, elle se remarie probablement avec l'un de ses fidèles tyriens, qui appartenait à la famille Barca, selon Silius Italicus4. Les autres sources présentent différemment les choses : pour ne pas avoir à trahir son serment de fidélité envers son défunt époux, elle se perce le cœur et se jette dans un bûcher prétendument dédié aux mânes de ce dernier.

Elle est divinisée par son peuple sous le nom de Tanit et comme personnification de la grande déesse Astarté (équivalent de la Junon romaine)5,6,7.

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