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Deux œuvres de l'Antiquité (Héroïdes d'Ovide et le Satiricon de Pétrone)

Thèse : Deux œuvres de l'Antiquité (Héroïdes d'Ovide et le Satiricon de Pétrone). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2015  •  Thèse  •  507 Mots (3 Pages)  •  521 Vues

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INTRO : j'ouvre sur deux œuvres de l'Antiquité (Héroïdes d'Ovide et le Satiricon de Pétrone) pour dégager deux traditions du roman et ainsi le I) et le II) de mon plan.

I : thèse

1) l'analyse psychologique : grande tradition du roman français, je cite les Lettres portugaises et La Vie de Marianne de Marivaux, en parlant un peu de l'écriture, le fait qu'elle épouse l'état d'esprit des persos

2) la subjectivité du héros comme dynamique même du genre : Le roman épistolaire (Rousseau, Laclos) puis surtout Proust (incipit de Du côté de chez Swann), avec l'importance de la conscience, et Woolf dans Mrs. Dalloway.

3) la réalité transformée par le pt. de vue du héros : J'ai repris l'extrait de Stendhal (Fabrice heureux en prison) et fait le lien avec Le Rouge et le Noir; j'ai terminé avec l'inquiétude métaphysique des héros des Frères Karamazov qui confère au roman son climat particulier

II : antithèse

1) peinture des mœurs: je cite les théories de Zola dans Le roman expérimental et Maupassant qui dans la Préface de Pierre et Jean veut que les pensées restent cachées sous les faits comme dans la réalité. A la place, le romancier privilégie donc "la connaissance scientifique, dans son action individuelle et sociale" (Zola).

2) critique sociale: Pour éviter de trop parler du XIXe, je reprends Pétrone et cite Lesage (Gil Blas) pour présenter cette tradition.. J'approfondis avec Middlemarch de George Eliot pour montrer comment la peinture de la société anglaise et de l'ère victorienne contraint le "moi" de l'héroïne à disparaître au fil de la diégèse

3) le roman philosophique: que les pensées du héros sont souvent celle d'une époque (Werther). Je cite L'Etranger où le héros est un être dépourvu de subjectivité. Et pour ne pas m'enfermer dans une opposition romantisme/réalisme j'ai montré que les Affinités électives de Goethe sont un roman "expérimental" dans lequel les sentiments des persos sont régis par des lois scientifiques (ou plutôt littéraire mais bon ce n'est pas ce que dit Goethe...)

III : interroger le "moi" du héros romanesque

1) la place de l'auteur: je cite Flaubert et Proust qui déclarent donner d'eux-mêmes dans leurs personnages. Idée que l'écriture a la capacité de cristalliser les pensées du héros, et je reprends L'Assommoir pour réconciler le "oui" et le "non"

2) un "moi" fictionnel: Thackeray qui dans Vanity Fair compare le roman à une "foire" et ses héros à des "marionnettes". Art de l'illusion. Je termine sur Don Quichotte en citant l'analyse qu'en fait Foucault, avec l'idée que le héros romanesque n'est qu'un être d'encre et de papier et que son moi est dès lors factice

CCL: je comptais finir sur le nouveau roman mais je ne voyais pas le lien donc j'ai terminé en citant des auteurs qui déclarent que le roman est en effet illusion, etc..., mais que justement le lecteur passe comme un pacte de lecture et fait du héros un être pensant, sensible et en quelque sorte réel

Voilà mon plan, dans les moindres

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