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Demain dès l'aube, Victor Hugo

Cours : Demain dès l'aube, Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2014  •  Cours  •  422 Mots (2 Pages)  •  617 Vues

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ne détermination sans faille dans l’idée de retrouver sa fille : pas de distraction dans son voyage, une seule idée en tête : vers 5 à 10 montrent sa focalisation extrême sur sa tâche. Voyage long (forêt, montagne, mer) dont il ne se détourne pas.

Verbes au futur indiquant une certitude encore une détermination inflexible. Le poète n’a pas d’hésitation sur sa journée du lendemain, sur le chemin à emprunter même s’il est long et douloureux : « Je partirai »(v.2)…

Enfin, le poème lui permet de faire revivre sa fille : « Vois-tu »(v.2), il s’adresse à elle comme si elle était présente encore, elle agit encore aussi « tu m’attends »(v.2). Présent de vérité Le poème est écrit comme le discours d’un narrateur qui tutoie un interlocuteur restant inconnu, pour lui raconter, à la première personne et au futur, de quelle manière il va partir le lendemain dès l’aube et, sans jamais se laisser distraire par son environnement, marcher à travers la campagne pour le rejoindre. De manière inattendue, ce voyage s’avère finalement plus tragique qu’on aurait pu l’imaginer, puisque la fin du poème révèle que cette personne chère, à laquelle le narrateur s’adresse et qu’il part retrouver, est en fait morte, et qu’il se rend dans un cimetière pour fleurir sa tombe.

À la lumière des événements qui ont marqué la vie de l’auteur, on comprend que ce poème est autobiographique et que Victor Hugo s’y adresse à sa fille Léopoldine, disparue quatre ans plus tôt, et dont il commémore la mort dans un pèlerinage annuel entre Le Havre et Villequier, le village de Normandie où elle s’est noyée accidentellement avec son mari, et où elle est enterrée. Victor Hugo, allait sur sa tombe tous les jeudis. Il avait également une autre fille, appelée Adèle, qui finira sa vie dans un hôpital psychiatrique.

La date réelle d’écriture est le 4 octobre 1847 : Victor Hugo l’a modifiée en « 3 septembre », veille de l’anniversaire de la mort de sa fille. Pauca meae est en effet une reconstruction artificielle qui commence par l’évocation de souvenirs attendris de l’enfance de Léopoldine, se poursuit par l’abattement devant la mort et se termine par une consolation religieuse avec les figures positives qui achèvent les derniers poèmes de la partie : Mors (« Tout était à ses pieds deuil, épouvante et nuit. / Derrière elle, le front baigné de douces flammes, / Un ange souriant portait la gerbe d’âmes ») et Charles Vaquerie (« Dans l’éternel baiser de deux âmes que Dieu / Tout à coup chang

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