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Cégep, Sherbrooke

Fiche de lecture : Cégep, Sherbrooke. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2017  •  Fiche de lecture  •  940 Mots (4 Pages)  •  439 Vues

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Chloé Gadbois Cayer

Tremplin DEC

Groupe : 06104

Dossier Miron

Travail présenté à

Mme Julie Roy

Département de français

Pour le cours

Littérature québécoise

Cégep de Sherbrooke

Jeudi le 8 juin 2017

Partie 1

1er passage

tel le bec du pivert sur l’écorce des arbres

de déraison en désespoir mon cœur s’acharne

et comme lui, mitraillette, il martèle

(L’homme rapaillé, 1970, p. 68, v. 19-21)

L’extrait suivant fait ressortir la figure de style de la comparaison. Ici, l’auteur crée une analogie entre son état émotionnel et les gestes du bec du pivert. Le pivert est un espèce d’oiseau de couleur gris-vert qui à la capacité de creuser son nid dans un arbre avec son long bec pointu. C’est un travail auquel il s’acharne pendant 2 semaines. Le cœur est donc comparé à l’acharnement du pivert et montre les sentiments intenses que celui-ci vie.

2e passage

et j’entends ton rire de bijoux consumés

dans le lit où déferlent les printemps du plaisir

(L’homme rapaillé, 1970, p. 90, v. 1-2)

L’image que véhicule la métaphore dans les verres précédant montre très bien le plaisir ressenti. Le printemps est décrit comme la renaissance. Les couleurs et les odeurs font ressentir le bien être. Ce bien être, dans cette citation, est l’acte de plaisir avec sa bien aimée dans le lit.

3ième passage

« Les hommes entendront battre ton pouls dans l’histoire »

(L’homme rapaillé, 1970, p. 104, v. 1)

Par l’utilisation de la personnification, les hommes perçoivent le pays comme un cœur et « battre ton pouls » signifie qu’il y a présence de battement de cœur. Ici, le pays est considéré comme une mère pour les hommes donc ils sont prêt à tout pour aider leur pays et faire battre son cœur à nouveau.

4ième passage

La batèche ma mère c’est notre vie de vie

batèche au cœur fier à tout rompre

batèche à la main inusable

(L’homme rapaillé, 1970, p. 76, v. 12-14)

L’auteur utilise l’anaphore dans la citation précédente, en effet il insiste sur le mot « batèche ». Ce mot est significatif de contrariété et est un juron dérivé du mot « baptème ». Il est employé à répétition dans ce poème pour montrer la révolte à l’époque de la Grande noirceur. De plus, il est possible de mesurer l’ampleur des sentiments ressentis à l’égard de cette révolte. Les sacres sont accompagnés de pensées violentes et de haines.

5ième passage

Maintenant je sais nos êtres en détresse dans le siècle

Je vois notre infériorité et j’ai mal en chacun de nous

Aujourd’hui sur la place publique qui murmure

J’entends la bête tourner dans nos pas

J’entends surgir dans le grand inconscient résineux

les tourbillons des abattis de nos colères

(L’homme rapaillé, 1970, p. 99, v. 9-14)

L’image que ce passage véhicule montre la forte intention de révolte des hommes. Par la métaphore « J’entends la bête tourner dans nos pas », l’homme est décrit comme une bête prête à faire surgir toutes les pensées qu’il contenait. Dans cet extrait, les hommes jouent un rôle de dénonciateur. Sur la place publique, ils dénoncent et disent tout haut ce qui ne va pas bien dans la société. Les hommes sont enfaite des poètes et ils se guident par leurs poèmes dans la révolution.

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