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Culture générale: Les Maisons De Redressement

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Par   •  25 Février 2014  •  1 292 Mots (6 Pages)  •  1 025 Vues

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Thème : « Les droits de l’enfant », Les maisons de redressement

1. Question 1 : étude du paratexte

En ce qui concerne la provenance du document 1, le titre de la source Paroles suivi d’un nom d’éditeur

nous apprend qu’il s’agit d’une oeuvre complète de Jacques Prévert. C’est un poète célèbre, mais, en

cas d’ignorance, on peut d’un simple regard sur la forme du texte, en déduire la nature. L’oeuvre complète

citée ci-dessus est donc un recueil de poésies du même auteur, publié en 1946 ; toutefois, la date

qui figure en bas de l’extrait indique que ce poème précis a été écrit en 1934. L’année de réédition en

livre de poche n’a, pour sa part, aucune importance au niveau de l’information. On dispose aussi d’un

renseignement plus accessoire, à savoir le nom de la personne à qui est dédiée cette poésie : Marianne

Oswald dont on nous précise qu’elle est une amie de Prévert. (En fait, elle chantera plus tard ce texte,

mais on s’en tient à ce qui est fourni).

En ce qui concerne le contenu, on dispose d’une longue introduction dont on ignore qui l’a écrite. Elle

présente d’abord le fait divers qu’évoque Prévert et, sans ces précisions, il serait difficile pour le lecteur

de comprendre le sujet du texte. Il s’agit donc d’une révolte de jeunes enfants enfermés dans une

maison de correction à Belle-Île-en-Mer ; accablés de mauvais traitements, ils mettent le feu aux locaux,

prennent la fuite, mais sont tous rattrapés après une « battue », à l’exception d’un seul qu’on n’a jamais

retrouvé. Dès lors, le titre du poème Chasse à l’enfant s’éclaire. Prévert retrace cette battue et le

singulier du nom enfant indique qu’il s’intéresse plus particulièrement au seul petit qui n’a pas été repris.

Ce texte introductif donne aussi une précision chronologique, en fournissant la date de cette révolte.

Elle a eu lieu au mois d’août 1934, ce qui expliquera, lors de la lecture, la présence de touristes ; par la

même occasion, on réalise que Prévert a rédigé son texte l’année même de l’événement. Cette dernière

indication montre qu’il a divulgué les faits sans tarder et qu’il a sans doute été frappé par cette chasse.

Le passage introductif signale d’ailleurs que cette révolte n’est pas passée inaperçue et que les journaux

ont fait grand bruit autour de ce drame, ce que certaines remarques des autres documents confirmeront.

Viennent en second temps des considérations sur Prévert lui-même dont la seule qui importe, à ce stade

du travail, est le positionnement systématique du poète en faveur des opprimés. Avant d’aborder le texte,

on sait déjà qu’il prendra la défense du garçonnet qui n’a pas été retrouvé.

1.2. Même exercice pour le document 2.

La présence du nom d’un organe de presse, Le Monde diplomatique, permet de déduire d’emblée la

nature du texte : c’est un article. La date, juin 2002, indique que Le Monde diplomatique est un mensuel.

On dispose de plusieurs éléments sur l’auteur. Son nom est Jacques Bourquin et les divers « titres » qui

lui sont attribués à la fin de l’extrait montrent qu’on a affaire à un spécialiste de la question des mineurs

délinquants, qui plus est féru d’histoire. Il peut donc faire autorité dans ce domaine.

L’article est précédé d’une introduction courte, mais riche. Elle fournit le double thème – la jeunesse

délinquante et les maisons de redressement et la problématique : doit-on éduquer ou réprimer ? Elle

précise d’autre part que cette problématique n’est pas nouvelle et qu’on a toujours hésité entre les deux

options. Toujours sur un plan objectif, on apprend quel a été le facteur déclenchant l’intervention écrite de

J. Bourquin. En effet, Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, aidé de Ferry, ministre de l’Éducation nationale,

ont décidé, en 2002, qu’il fallait revenir à la politique de l’incarcération pour les enfants. Par ailleurs, ces

quelques lignes ne sont pas neutres ; on voit déjà que l’article s’opposera à une telle mesure par des

expressions qui montrent la vanité de l’enfermement : « …comme si l’on pouvait éduquer un délinquant

en l’enfermant… Depuis le XIXe siècle, toutes les politiques d’enfermement ont échoué… ». Le titre de

l’article, dans ce contexte, vient juste rappeler la problématique : jeunes délinquants entre éducation et

punition. Quant au chapeau, Le fantôme des maisons de redressement, il montre clairement que Bourquin

redoute la position répressive

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