Corpus sur le concept d'une force idéale, exprimée ou implicite par les auteurs: Rabelais, Machiavel

Ce corpus est composé d'un texte de Nicolas Machiavel, Le Prince publié en 1516; d'un extrait de Gargantua de Rabelais publié en 1534, d'un texte de Ronsard, Institution pour l'adolescence de Charles IX publié en 1561 et de Portrait mythologique de François Ier

Les conceptions du pouvoir idéal qu'expriment explicitement ou implicitement ces auteurs vous semblent-elles correspondre aux idéaux humanistes ? Justifier votre réponse

Dans le texte de Machiavel, Le Prince, il revendique la cruauté comme méthode pour faire régner l'ordre "le Prince ne doit point se soucier d'avoir le mauvais renom de cruauté" (L.1), "pour tenir tous ses sujets en Union et obéissance" (L.2), et pour faire comprendre que l'ordre n'existe pas cruauté il réplique "il sera plus pitoyable que ceux qui, pour être trop miséricordieux, laissent poursuivre les désordres, d'où naissent meurtres et rapines, qui nuisent à tous[...]" (L.3-4-5). Machiavel utilise le champ lexical de la personnalité des hommes comme "ingrats, dissimulés, changeants, méchants, ennemis du danger,..." il n'y a dans ses champs lexicaux aucune référence aux idéaux humanistes.

Dans le texte de Rabelais, Gargantua, les deux personnages le duc de Menuail et le compte de Spadassin veulent rendre le site heureux "nous allons faire de vous le prince le plus heureux et le plus chevaleresque" (L.4). Pour rendre le prince heureux, ils veulent faire une guerre qui passe par la région de Chinon au monde entier. Le duc, le compte et le capitaine accumulent les conquêtes antiques ainsi que la conquête de Charles Quint, en citant tout au long du texte les régions. Ils ne laissent pas parler Picrochole, car ils imposent leur ambition pour que le prince soit heureux.

Ensuite, dans le texte de Ronsard, Institution pour l'adolescence de 'Charles IX, l'auteur donne sa conception du souverain en s'adressant à Charles IV. L'auteur pense que le Prince par son éducation doit devenir un modèle pour son peuple, car il sera responsable "un roi pour être grand ne doit rien ignorer (...)".

Charles est comparé à Achille "Telle science sut le jeune Prince Achille" pour lui faire le compliment de sa culture et est donc comparé à un souverain.

Ronsard montre toutes les qualités des rois, et surtout lui explique comment en devenir un bon.

Enfin, dans Portrait mythologique de François Ier

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