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Corpus, Hugo (Les misérables), Flaubert (L'Education sentimentale), Zola (La Fortune des Rougon).

Fiche : Corpus, Hugo (Les misérables), Flaubert (L'Education sentimentale), Zola (La Fortune des Rougon).. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Novembre 2016  •  Fiche  •  431 Mots (2 Pages)  •  1 738 Vues

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Ces trois extraits d'œuvres romanesques du xixe siècle mettent en scène des soulèvements populaires contre le pouvoir en place. 

Dans l'extrait de victor hugo, les Miserables, il s'agit d'une emeute parisienne de juin 1832, Gavroche porte main forte aux insurgés qui constrisent une barricade

Dans le texte de Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentalede , , le héros Frédéric Moreau assiste avec son ami Hussonnet au saccage, par le peuple parisien, du palais des Tuileries au cours des journées révolutionnaires de 1848, qui conduiront au commencement de la IIeRépublique. 

La Fortune des Rougon de Émile Zola évoque les insurrections républicaines suscitées en Provence, par le coup d'État de Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851, La bande des insurgés arrivent près de Plassans

 le personnage de Gavroche est un gamin de Paris plein de dynamisme, . cet enfant que victor hugo représente de manière positive et touchante, puisqu'il semble être là pour encourager les insurgés. Son comportement comme ses paroles sont donc représentatifs du peuple populaire. Ce qui est mis en avant tout d'abord, c'est son dynamisme et son enthousiasme, nous pouvons le voir dans « le mouvement perpétuel », « la clameur perpétuelle » qui l'animent. La répétition de l'adjectif « perpétuel », et des verbes d'action (de « Il gênait les flâneurs […] » à « […] l'immense Coche révolutionnaire. » ), insistent sur son activité et communicative : « […] il ranimait les fatigués […] mettait les uns en gaieté, les autres en haleine […] » . «  l'ouvrier » , «  l'etudiant »; montre que ce texte est composé de classes sociales différentes.  Avec les mots : « envolé », « aiguillon », « ailes », « piquait », « volait, « bourdonnait », « harcelait », montrent l'implication de Gavroche. Ensuite, ses paroles d'encouragement à dresser des barricades, avec une ponctuation exclamative : « Hardi ! encore des tonneaux ! encore des machins […] il faut que ça monte. Mettez-y tout, flanquez-y tout, fichez-y tout. Cassez la maison. Une barricade, c'est le thé de la mère Gibou. » On peut remarquer la classe populaire avec toute sa familiarité, . On vois aussi que  son savoir est simple, puisqu'il ne connaît pas le mot « tubercules » et croit entendre « Hercules », qu'il prend alors pour une insulte. Mais cela révèle aussi qu'il ne se laisse pas faire et qu'il a un sens de la répartie. Enfin, il illustre bien la débrouillardise populaire quand il propose d'utiliser « une porte vitrée » comme repoussoir. Gavroche symbolise parfaitement le peuple dans ce mouvement de révolte.

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