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Commuication Lingustique

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Par   •  1 Août 2014  •  901 Mots (4 Pages)  •  545 Vues

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L’efficacité en communication linguistique se situe à deux niveaux, oral et scriptural. Au niveau oral, l’efficacité exige que la langue soit appropriée à l’auditoire : pour une sensibilisation efficace, un agent de l’ANADER (Agence nationale d’appui au développement rural, une institution ivoirienne) ne peut s’adresser à un public de planteurs d’igname koulango qu’en koulango, à un public de planteurs de cacao baoulé qu’en baoulé. Un diplomate francophone ne peut être efficace à la tribune mais surtout dans les couloirs des Nations Unies ou de l’Union Africaine que s’il parle couramment anglais. Au niveau scriptural, une langue dotée d’une écriture, capable donc de fixer ses messages dans le temps et dans l’espace, est plus efficace comme media qu’une langue uniquement orale.

L’efficacité orale ne tient pas compte du statut national ou politique d’une langue. Si un enfant entre à l’école et que la langue qu’il maîtrise est le siti, le wama, le baasa ou le yoruba, même si cette langue n’a pas le statut de ‘langue officielle’, de ‘langue nationale’ ou tout autre statut, pour une question d’efficacité, c’est dans cette langue qu’il doit recevoir son enseignement jusqu’à ce qu’il acquiert la maîtrise de la langue officielle du pays. Durant son cursus scolaire aucune autre langue ne doit lui être prescrite si ce n’est pour en acquérir l’usage courant. Si on lui propose l’espagnol, l’anglais ou l’allemand c’est pour qu’il le parle couramment en moins de deux ou trois ans. Le temps où l’on apprend une langue pendant sept ans sans pouvoir la parler couramment doit prendre fin. Dans tous les cas tout enfant d’un pays africain francophone frontalier à un pays anglophone devrait avoir une égale maîtrise en français et en anglais dès la fin du cycle primaire.

Pour toute langue, l’efficacité orale doit se doubler de l’efficacité scripturale. Pouvoir fixer un message, le faire circuler dans le temps et dans l’espace permet de suppléer l’oralité. Une langue est donc plus performante en communication si elle est écrite.

Tout le monde sait qu’il y a deux types d’écriture :

• l’écriture qui propose un symbole pour le son (il y a deux sons, <s> et <a> dans le mot « sa ») ou la syllabe (il y a deux syllabes, <pa> et <pi> dans le mot « papi ») , c’est le cas de l’écriture dite phonique ; elle se subdivise en écriture alphabétique qui dédie un symbole à un son (français, arabe, russe) et en écriture syllabique qui attribue un symbole à une syllabe (hindi) ;

• l’écriture qui propose un symbole pour représenter la notion ou l’objet, c’est l’écriture logographique.

Actuellement, la plupart des langues utilisent les deux formes d’écriture à la fois. En français, quand je libelle un chèque d’une certaine somme, il y a une place où je dois écrire la somme en chiffres et une autre où je l’écris en lettres. L’écriture en chiffres relève de la logographie, celle en lettres relève de l’écriture alphabétique.

L’écriture logographique (écriture hiéroglyphique d’Egypte, écriture cunéiforme de Mésopotamie, écriture chinoise) est la première écriture de l’histoire. Il en a été ainsi,

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