Commentaire sur le roman Germinal d'Emile Zola

Emile Zola est un écrivain et journaliste, né le 2 avril 1840, mort le 29 septembre 1902. Il est considéré comme le chef de file du naturalisme. Les naturalistes introduisirent dans leurs romans des descriptions scientifiques et objectives des réalités humaines : ces auteurs montraient la société telle qu’elle était, et abordaient tous les sujets.

Il écrit de nombreux romans dont Germinal en 1885, un roman sur le travail dans la mine et sur la lutte du travail contre le capital.

Cet extrait décrit les premiers sentiments d’Etienne, le personnage principal qui découvre pour la première fois de sa vie, le travail dans les mines.

Quel message Emile Zola peut-il nous transmettre au court de cet extrait ?

Tout d’abord, je vais vous parler du fait qu’Emile Zola décrit le puits de façon détaillé et ensuite à la comparant à une bête.

L’auteur décrit l’environnement de façon très détaillée, tel un documentaire.

Les premiers mots de cet extrait plongent le lecteur dans un sentiment de crainte. Le personnage principal « avait manqué d’être écrasé ».

Le texte décrit, en effet, les conditions de travail des mineurs. Emile Zola utilise un schéma narratif permettant au lecteur de découvrir les lieux et les sentiments du personnage.

Le romancier fait d'abord une description précise des outils et des matériaux utilisés.

Cette description a d'abord une valeur documentaire utilisant des termes techniques et détaillés : « ruban d’acier, beffroi, molettes, cages d’extraction, charpente de fer ».

C’est le courant du naturalisme. Ce sens du détail permet de visualiser la scène.

Emile Zola plonge le lecteur au cœur de la mine et décrit les dangers de ce travail dont les conditions sont inhumaines. Il utilise des champs lexicaux de la chaleur et de l'humidité: les conditions de travail sont insupportables mais répétées sans cesse, « sans relâche ».

Emile Zola utilise des termes accentuant une impression de bruit insupportable : coup de massue, tumulte, tapage, oreilles cassées par le roulement…

Au-delà de l'aspect documentaire, le romancier donne à cette description une valeur symbolique : Emile Zola nous entraîne dans une véritable « descente aux enfer ».

Le puits dans lequel les mineurs s’enfoncent est comparé à un monstre, une « bête nocturne » qui « avalait » ces hommes sans qu’ils puissent se défendre. Emile Zola décrit cette descente en utilisant des termes de viande fraiche qu’on donnerait à un animal : « sonnant la viande », « chair humaine ».

Le lecteur peut penser que ces hommes ne remonteront jamais « la cage plongeait silencieuse, tombait comme une pierre ».

Dans ce passage, situé dans les premières pages du roman, Zola se livre donc à une description réaliste du métier de mineur, attentif à le décrire ainsi que ses conditions de travail.

Mais il donne également à son texte une fonction

...