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Commentaire du roman Madame Bovary de Gustave Flaubert

Commentaire d'oeuvre : Commentaire du roman Madame Bovary de Gustave Flaubert. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  606 Mots (3 Pages)  •  856 Vues

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Mme Bovary est en pleine agonie, on le voit car elle se met à "haleter rapidement". Elle a du mal à respirer, et son état empire le long du texte, on le sait avec le champ lexical du souffle, après qu'elle halète, elle a un "souffle furieux" puis pour finir un "râle plus fort". Elle avait même du mal à pleurer tellement sa souffrance était horrible "sanglots étouffés". Ce n'est malheureusement pas qu'une souffrance physique mais aussi morale, en effet au début de son agonie, elle demanda un miroir. C'était une femme sûrement très belle auparavant car le reflet qu'elle a vu lui a mis de "gros larmes" aux yeux. En effet une femme mourrante a de grosses cernes et un visage très fatigué. Flaubert utilise une métaphore pour nous donner une image plus choquante de l'état critique de Mme Bovary "accélération de ses côtes", montrer que qu'elle perds le contrôle de son corps. Flaubert se détache extrêment dans son texte par le réalisme qu'il lui apporte, son agonie paraît presque médicale "la langue toute entière" qui sort de sa bouche, "ses yeux" qui s'enroulent" et "les côtes" qui s'accélèrent. Il nous décrit un vrai état de mourrant et sensibilie beaucoup le lecteur jusqu'à même le choquer. On peut observer un champs lexical religieux : "crucifix", "prière", "ecclésiatique", "oraisons", "âme" qui émet une sorte de connexion âme-corps. En effet on nous donne l'impression que chaque convulsion de la dame est un bond de l'âme. Une dernière "convulsion la rabattit", signe de la libération de l'âme et de la mort de Mme Bovary. L'utilisation de l'imparfait dans "Elle n'existait plus" permet de faire une sorte d'ellipse : l'instant de la mort est passé sans avoir été clairement identifié.

C'est une mort accompagnée de différents personnages, certains sont dans l'action, d'autres en retrait. Monsieur Canivet est le médecin présent dans la chambre. Il est athé, et forcément il ne peut pas agir. Il se met donc en retrait, près de la fênetre, "il regardait la place", car pour lui, rien ne peut la sauver de la mort même pas Dieu. Quant au pharmacien Monsieur Homais, il "fléchit les jarrets" mais décida de revenir à la raison car lui aussi, il est athé même si un petit moment il a voulu prier. Félicité, servante de Mme Bovary tombe directement à genoux devant le crucifix, cela aide à en faire une scène larmoyante, bien sûr Félicité n'est pas aussi cultivé que le pharmacien et le médecin donc elle n'a aucun scrupule à faire des prières. On arrive aux deux autres personnages, qui sont très actifs dans la scène. D'abord vient l'abbé Bournisien. Il est à la tête du lit, agenouillé montrant son crucifix. Il faisait ses prières au même rythme que les sanglots de Mme Bovary, cela donnait une impression de "sourd murmure", comme si des "glas de cloches" tintaient. Cela nous donnait une indication sur la mort très proche de Emma. La dernière personne est agenouillé, c'est la mari Charles. Lui, c'est l'unique personnage qui la touche, et qui la prends par sa main. Le seul qui ne veut pas la laisser partir, c'est

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