Commentaire de l'extrait "Diné au café riche" issu du roman Bel-Ami de Maupassant

Commentaire de l'extrait " Diné au café riche - Bel Ami " de Guy de Maupassant:

Guy de Maupassant écrivain français, né en 1850 a offert une peinture réaliste de la société du XIXe siècle.

Ce texte est extrait du roman « Bel-Ami » écrit en 1885, nous sommes donc en plein réalisme où les auteurs tentaient de transposer la réalité dans le texte avec ses détails les plus insignifiants. Paris, ville enveloppée d’un voile de mystère, renferme au XIXème siècle plusieurs cafés riches, repère traditionnel des aventures extraconjugales. Des cabinets particuliers étaient là pour créer une atmosphère sensuelle et intime, coupés du monde, les clients étaient à l’abri des regards. Dans cet extrait du roman « Bel-Ami » de Guy de Maupassant, on parle d’un dîner dans un café riche, où les clients sont différents. L’œuvre est le portrait de la société bourgeoise du XIXème siècle, ce qui la catégorise dans le mouvement naturaliste. Le dîner au café riche est une pièce maîtresse du roman, cet extrait révèle les vices de chacun dans une atmosphère sensuelle. On se demandera ce que nous informe l’auteur sur ce qui va se passer dans le roman.

On parlera donc d’une scène de dîner érotisée et la création d'une atmosphère sensuelle où la nourriture porte une connotation suggestive, on retrouve de la ligne 1 à 3, les champs lexicaux de la nourriture et de la sensualité, on remarque aussi une énumération « Mignonnes, grasses, semblables à de petites oreilles… Fondant entre le palais et la langue » Lignes 1 à 2 « Grasse » comme l’était Madeleine lors de leur première rencontre.On parle de bonbons salés, un oxymore qui fait référence aux huîtres, friandises de la mer, mais qui sous-entend une partie du corps, on compare aussi la truite rose à de la chair de jeune fille. Le vin clair qui leur est servi explique leurs comportements lors de ce dîné, à la ligne 39, on relève une seconde énumération « Des côtelettes d’agneau, tendres, légères, couchées sur un lit épais et menu de pointes d’asperges », qui fait allusion à une femme allongée sur un lit.

Tout au long de ce dîner et au fil de la conversation, on décèle les vices et pensées de chacune des personnes présentes:

Duroy, personnage vil et calculateur commence d'abord par être du même avis que les dames, valorise l'adultère et se proclame comme étant synonyme de discrétion, il parle alors d'éviter un scandale , de secrets, de silence et de confident pour avancer dans son processus de manipulation qui finira par prouver à ces femmes qu'il est l'homme sur qui l'on peut compter dans ce genre de situations. Il parle avec conviction et certitude, mais la suite du roman nous révèle qu'il n'est pas digne de confiance puisqu'il fera surprendre Mme Forestier en plein délit d'adultère alors qu'il se vante ici d'être fervent de discrétion. "L'union des sens n'était qu'un seau à l'union des cœurs " Ligne 28, l'amour n'est donc qu'un intermédiaire à l'union des sens. Mais les femmes dans ce texte ne sont pas en reste, Mme Forestier et Mme de Marelle sont ici considérées comme une seule unité car elles présentent

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