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Commentaire d'une oeuvre

Fiche de lecture : Commentaire d'une oeuvre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2015  •  Fiche de lecture  •  1 143 Mots (5 Pages)  •  506 Vues

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I) Une misère caricaturale

II) Deux physiques énigmatiques

III) L’individu et son « milieu »

A) Portraits physiques et morales sont harmonisés

• La maigreur est commune à la fois aux deux personnages et à leur tenue :

-« Son châle à franges maigres et pleurardes semblait couvrir un squelette »

-hyperbole « culotte presque vide » : il respire lui aussi la mort

• opposition « quoique le jeux des passions avait ravagé sa figure » : référence à la

théorie de la physiognomonie, discipline que Lavater développe, après des années de travaux d’observation, dans un ouvrage de dix volumes intitulé L’Art de connaître les hommes par la physiognomonie. Dans ses écrits il définit : « J’appelle physiognomonie le talent de connaître l’intérieur de l’homme par son extérieur, d’apercevoir par certains indices naturels ce qui ne frappe pas immédiatement les sens [...] . »

B) Un personnage tour à tour animal, objet et végétal

• réification « espèce de mécanique » chosification du personnage, déshumanisé, représentation d’un automate : on se demande si il a une âme et un esprit pour se diriger

• métaphore « cou de dindon » caricature animale

• métaphore « ombre chinoise » : il ne lui reste plus qu’une silhouette humaine : il n’est plus que l’ombre de lui même, il est comme déjà mort.

• métaphore « face bulbeuse » il est comparé aussi à un végétal, personnage grotesque, il ne semble avoir plus rien d’humain.

C) Une énigme vivante, un spécimen de fantastique social

• expression « bien des gens se demandaient » personnage énigmatique et mystérieux, il n’appartient à aucun groupe, est victime d’une vie dure.

• question oratoire « quel travail avait pu le ratatiner ainsi ? » « ce qu’il avait été ? » victime de la société, détruit par ses rouages, spécimen du fantastique social

• référence au jardin des plantes : Le Jardin des Plantes est donc le lieu de promenade

des oisifs du quartier, tels Poiret et Mlle Michonneau. En 1819-1820, Balzac y venait depuis la Rue Lesdiguières. Ce lieu se trouve à deux pas de la pension Vauquer située dans le faubourg Saint-Marceau de l’époque. Le faubourg marque la limite de la ville, de Paris. Ainsi, nos protagonistes sont à la marge de Paris géographiquement mais également à la marge de la société.

→ Référence à l’influence réciproque du personnage et du milieu

• Périphrase « Fils de Japhet » : Japhet est un patriarche de la Genèse, qui passe pour

l’ancêtre des peuples vivant au nord de la mère méditerranée, dans l’actuelle Europe.

La périphrase désigne donc un « européen », on se demande même si ce spécimen est bien européen.

A) Une apparence pathétique, l’image de la déchéance physique

• hypallage “yeux fatigues” : déchéance physique et morale, porte le poids de sa vie.

• paradoxe “qui aurait effarouché l’ange de pitié” : personnage pathétique, elle suscite l’effroi et le dégoût

• métaphore hyperbolique « quel acide avait dépouillé cette créature.. ? » elle semble détruite par la vie, son corps décharné semble presque déshumanisé.

• antithèse entre « forme anguleuses » et « formes féminines » : elle ne ressemble plus à une femme, elle a perdu toute apparence humaine.

B) Une femme cupide, la duplicité

• métaphore « son regard blanc donnait froid » Balzac évoque non seulement sa

dégradation physique mais aussi sa dégradation morale ; Regard inhumain et sans âme.

• personnification « sa figure rabougrie menaçait » elle semble terrifiante.

• expression « elle disait

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