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Commentaire Littéraire sur le roman Germinal d'Emile Zola

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Par   •  21 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  380 Mots (2 Pages)  •  883 Vues

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Commentaire Littéraire

Extrait: p82 à 83 de « Elle se leva et vint coller son front aux vitre froide » jusqu'à « le pressentiment des long ennuie de la vie... »

Dans cette extrait Maupassant met en scène le retour de Jeanne en Normandie.

Le paysage dans cette extrait est en quelque sorte miroir de Jeanne, Maupassant utilise quelques champs lexicaux en rapport avec la nature comme : le champ lexical de la flore : « herbe »,  « arbres », « feuilles », « gazon », « pissenlits », « coquelicots », « marguerites », « « branches », « feuillage » .Il utilise le champ lexical de l'automne : « feuilles morte », « branche grêle », « averses d'automne » ; « feuilles qui se détache ».

De plus, il y a un contraste avec le début de l'extrait ou il utilise des termes comme ensoleillée, flambaient, rayonnaient, frétillaient qui nous met dans une ambiance plutôt chaude mais plusieurs lignes plus bas avec les termes: griserie de l'air, détrempées, épais tapis de feuilles mortes, grelottante il nous plonge dans une ambiance plutôt froide et monotone.Ce contraste nous rappelle l'histoire d'amour entre Jeanne et Julien et au début est parfaite mais qui un jour va finir par être froide et monotone. Maupassant utilise aussi une gradation décroissante « détachaient, tournoyaient, voltigeaient et tombaient qui renforce le sentiment d'une relation qui va finir par mourir. En effet le paysage décrit dans cette extrait reflète donc bien les sentiments de Jeanne envers Julien au début de leur relation ou tout va bien, tout est rose Jeanne l'aime à la folie puis de jour en jour d'année en année les sentiments ne sont plus les même leur relation s’essouffle et devient monotone.

Dans cette extrait on trouve bien l'expression du temps révolu. Nous pouvons relevé dans ce passage une répétition qui nous le montre bien, l'utilisation de « la même » dans « Étaient-ce la même campagne, la même herbe, les mêmes arbres qu'au mois de mai ? » montre bien que le paysage dont Jeanne avait le souvenir a réellement changer en paysage triste et monotone. Cette répétition nous montre aussi que Jeanne se questionne sur les souvenirs du paysage de son enfance.La vie heureuse de Jeanne semble mourir pour devenir une vie monotone et triste comme nous le montre ce passage  « Le pressentiment des longs ennuis de la vie monotone qui commençait ». c'est donc un basculement dans sa vie qui était heureuse au début qui va devenir un cauchemar à la fin.

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