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Christine la reine garcon

Dissertation : Christine la reine garcon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2021  •  Dissertation  •  938 Mots (4 Pages)  •  351 Vues

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Thomas Larocque                                                                        gr.103

Dissertation de mi-session

Sujet 1

Est-il juste d’affirmer que la pièce Christine, la reine-garçon constitue une œuvre progressiste plutôt que conservatrice?

Il est juste d’affirmer que la pièce Christine, la reine-garçon constitue une œuvre progressiste car cette pièce présente plusieurs idées ou façon de penser très réformiste pour l’époque. La reine Christine est une femme très avant-gardiste et anticonformiste, sa façon de penser est une des grandes sources de progressisme dans cette pièce. La reine Christine s’intéresse beaucoup aux connaissances et au savoir, elle est elle-même très érudite, elle parle entre autres une douzaine de langues. Elle a une vision du savoir bien différente de la plupart des souverains de son époque : « Nous avons besoin d'écoles, de bibliothèques, de savants, de poètes. Je veux faire de mon pays le plus sophistiqué du monde. » (p.17) L’énumération de ses désirs face à l’éducation de son peuple met en évidence le progressisme de ses idées. Bien que, souhaiter des écoles et des bibliothèques pour instruire le peuple ne semble pas être beaucoup, il faut savoir qu’à cette époque, il n’y a que l’élite de la société qui possède des connaissances ou de l’éducation. Il s'agit de pensée très moderne pour l'époque surtout provenant de la souveraine qui aurait tout à gagner de garder son peuple dans l’ignorance comme le font tous les autres monarques. Sa façon de voir les connaissances n'est pas la seule chose qui diffère de la norme pour un souverain de cette époque. Son engouement pour le progrès politique, les réformes sociales, économiques ou politiques sont manifestement visibles dans sa vision des conflits armée :«La paix, c’est un don que l’on fait aux autres. […] J’ai amené vingt-six États à signer cette paix.» (p.39) Dans la première phrase, Christine utilise la métaphore pour comparer la paix à un don ou un cadeau que l’on fait. Cette figure de style est utilisée dans le but de démontrer que la paix est positive et bonne. La façon de penser de Christine est encore une fois aux antipodes de ses prédécesseurs. Par la suite, dans la deuxième phrase, la Reine garçon fait part de ses réalisations. Celles-ci illustrent son engagement et sa dévotion dans ce mouvement de progressisme. Il serait donc vrai d’affirmer que la pièce Christine, la reine-garçon est une œuvre progressiste car à elle seule, Christine présente plusieurs idées extrêmement modernes pour son époque.

Toutefois, la plupart des personnages partagent des façons de penser beaucoup plus conformistes. Ses personnages sont fortement en désaccord avec les idées progressistes de la reine Christine. Entre autres Johan, même s’il a été élevé avec la reine, il n’est pas capable de comprendre pourquoi elle voudrait instruire le peuple: « Il ne veut pas qu'on le change, le peuple! Oublie tes écoles, tes livres et tes savants. On ne guide pas les bœufs en citant Sophocle! On a besoin des bras pas de cerveaux. » (p.57) Il est facile de percevoir le détachement de Johan face au peuple à travers la métaphore des bœufs. Il compare le peuple à un troupeau de bœuf, cette comparaison met en évidence la façon de penser très conservatrice de Johan. En effet, le bœuf représente un animal peu intelligent, qui se laisse guider sans trop poser de questions et que l’on pourra tuer pour avoir de la nourriture. Voilà pourquoi il est en désaccord avec la reine, à son avis elle devait garder le peuple ignorant car il serait beaucoup plus facile de le manipuler de cette façon. Johan est seulement un des plusieurs personnages à être en désaccord avec les façons de penser de Christine. La mère de Christine est aussi une partisane de cette façon de penser très conformiste. Marie-Éléonore ne partage aucunement les mêmes idées réformistes que sa fille, elle est plutôt aux antipodes. Elle démontre surtout un désaccord sur les stratégies de guerre de sa fille : « La paix! La grandeur d'un roi s'écrit par ses conquêtes, pas par des traités hypocrites qui ne sont là que pour donner le temps aux ennemis de se réarmer. » (p.38) L'usage du point d’exclamation démontre une certaine colère et une incompréhension profonde des projets de paix de sa fille.  De plus, sa définition de la « grandeur d'un roi » illustre à quel point elle est conformiste. Au final, il y a beaucoup plus de personnages qui ont une façon de penser conservatrice.

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