Chapitre 18, histoire de l'europe

Gabin BECHE TD1

18. La Révolution : Apogée et échec d’une Europe française

De 1789 à 1815, les idées, puis à partir de 1792, les armées françaises, s’imposent aux Européens, et les marquent durablement malgré l’échec final de Napoléon. 

I. La Révolution et l’Europe

1. 1789 : La Révolution française accomplit la pensée des Lumières

Les évènements de l’été 1789 bouleversent l’Europe et métamorphosent la France, plus importante monarchie européenne à l’époque.

Le gigantesque écho que porte l’année 1789 dans toute l’Europe s’explique aussi par la valeur universelle de ses idées. La Révolution française est un aboutissement des principes des Lumières. Elle est, dans sa dimension symbolique et son ampleur, singulière et historique.

La population lettrée, peu nombreuse, est avertie des évènements révolutionnaires de France. Mais les aristocrates et intellectuels européens, très attachés à leurs privilèges, restent prudents. 

2. Les attitudes des cours

Les souverains européens ont très vite craint une contagion révolutionnaire et donc ont pris leur distance avec la France.

Cependant, en 1789, les cours sont occupées à régler leurs différends respectifs et n’ont pas idée d’intervenir directement en France, d’autant plus qu’elle affiche des intentions pacifiques. Mais certaines décisions et évolutions ne plaisent guère aux dirigeants européens.

En France, dès 1791, l’union autour des valeurs des Lumières et de la Révolution n’est plus.

Des critiques de la Révolution française apparaissent et les émigrés français évoquent avec les dirigeants européens une intervention en France.

3. 1792 : La guerre et la chute de la monarchie

Le 20 avril 1792, l’Assemblée nationale décide de déclarer la guerre aux monarchies. 

Les premières batailles se tournent en échecs pour les Français. 

Est donc décrétée en Juillet « la Patrie en danger ». Des bataillons de volontaires entrent alors en jeu.

Le 10 août, les Tuileries et la famille royale tombent aux mains du peuple. La République est proclamée le 21 septembre. La veille, la victoire des volontaires français contre les armées coalisées à Valmy entre dans l’Histoire.

II. Du paroxysme révolutionnaire à l’apaisement consulaire

1. 1793 : la Révolution se radicalise

A partir d’août 1792, la France assiste à un double conflit : une guerre extérieure contre la coalition monarchique menée par l’Angleterre de Pitt et une guerre interne. Cette dernière oppose les « suspects » et les traîtres de la Révolution aux les girondins de Robespierre, mais voit aussi s’embraser la Vendée au printemps.

C’est la Terreur. Les opposants politique ou suspectés de l’être sont exécutés sous prétexte d’empêcher une « unité de la Révolution ».

Mais les 20 000 têtes coupées viendront à bout de « l’incorruptible », qui est guillotiné le 9 thermidor 1794. 

Le Directoire, aux mains de la bourgeoisie modérée, tente alors de maintenir la République. Mais « comment finir la Révolution ? » Comment stabiliser les relations avec les monarchies européennes ?

2.La guerre révolutionnaire

La France est victorieuse pendant les guerres révolutionnaires. Elle doit cela à plusieurs facteurs.

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