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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre - Ruta Sepetys

Fiche de lecture : Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre - Ruta Sepetys. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2017  •  Fiche de lecture  •  907 Mots (4 Pages)  •  2 054 Vues

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Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, de Ruta Sepetys

La lecture de ce livre a été un vrai choc. Je crois que ce mot résume assez bien le livre. Bien sûr, il n’est pas fait que de cela mais c’est le mot que l’on prononce en le refermant. Ruta Sepetys nous parle d’un fait historique qui s’est passé en Lituanie, avec beaucoup de justesse. Des mots qui veulent dire beaucoup de choses. L’écriture est très forte. La suite de la chronique vous en dira plus.

Résumé :

Lina Vilkas, une jeune Lituanienne qui devait intégrer une prestigieuse école de dessin, est violemment arrachée à son foyer, avec sa mère et son frère par des Soviétiques. Ils sont emmenés dans des wagons à bestiaux vers une destination inconnue, en compagnie de centaines de personnes dans la même situation qu’eux. Le voyage est long, et les conditions inhumaines. Ils arrivent dans différents endroits, où ils sont maltraités, asservis. Lina qui est séparée de son père, fait tout pour le retrouver, et pour aider tout le monde. Mais tous ces gens réussiront-ils à se sortir de cet horrible destin qui les attend ?

Mon avis :

Déjà, j’ai trouvé cette lecture assez… instructive. Instructive dans le sens où elle nous apprend des événements qui se sont passés réellement. Des actes barbares qui ont eu lieu et que tout le monde ne connaît pas forcément. Je trouve que c’est vraiment bien de nous faire part de tout ça. Je ne connais pas beaucoup d’autres livres qui en parlent… J’ai trouvé cette proximité avec les évènements très intéressante. On suit la vie là-bas, et même si ça n’est pas un roman d’action par excellence, on reste scotchés au livre pendant toute la lecture. L’auteure nous décrit tout avec une approche très réaliste, ce qui fait qu’on est très bien renseignés, et au cœur de l’action et de la vie là-bas, sans être lassés par ces descriptions.

On se sent proche de l’action, l’histoire nous est racontée par Lina. Elle s’interroge, ne comprend pas tout, ne sait même pas pourquoi on les arrache à leur foyer, son frère, sa mère et elle. Lina représente une jeune fille dans l’horreur de ces arrestations. Elle nous fait part de tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle dessine tout ce qu’elle voit, les gens, etc, dans l’espoir de retrouver son père. Malgré tout cela, bizarrement, ce n’est pas le personnage dont je me suis sentie le plus proche. C’est sa mère, que j’ai trouvée forte, aimante, vaillante, et courageuse. C’est une femme qui n’hésite pas à se sacrifier pour ses enfants et pour les autres, et qui sans cesse, rassure les autres personnes qui ont été arrêtées. On a tous confiance en elle, et c’est pour cela que j’ai beaucoup aimé ce personnage. J’ai aussi aimé Andrius, un garçon de l’âge de Lina, qui lui aussi, n’hésite pas à risquer sa vie pour les autres personnes. Le petit frère de Lina est aussi très attachant, parce qu’un petit garçon, au cœur de ces insanités, de ces maladies qui font rage, de tous ces hommes sans pitié, et bien… ça fait réfléchir.

Ce roman est aussi une grande dénonciation de tous ces actes horribles. Les soldats n’hésitent pas à tuer des enfants et des femmes. Le froid, les maladies, touchent la plupart des gens dans ces camps. C’est quelque chose de vraiment… Je n’ai plus de mot. Des fois, j’avais envie de dire « Non, c’est pas possible. » C’est vraiment horrible de voir toute la furie de ces hommes qui maltraitent des milliers de personnes. Mais ce que j’ai trouvé formidable, c’est que Ruta Sepetys ne fait pas que nous conter une simple histoire de « méchants et de gentils maltraités », non. Chaque personnage a une personnalité propre dans cette situation, notamment un Soviétique. On doit comprendre par là que les difficultés, les choses horribles peuvent complètement changer une personne. Il y a des gens qui perdent espoir dans toute cette maltraitance. Il y a des gens qui au contraire restent eux-mêmes, et luttent, etc. C’est un livre que je qualifierai, en plus d’être un choc, de livre « vrai ». Un choc vrai, en somme.

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