Carnet du lecteur d'Emile zola

Chiara Fernandes

2nd Rose

Carnet du Lecteur Emile Zola- Thérèse Raquin

1. Biographie d’Emile Zola

Émile Zola (1840-1908) est un écrivain français, journaliste et critique d’arts, fondateur du naturalisme en littérature, dont l’œuvre principale est une vaste fresque en vingt volumes, racontant l’histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Il est né le 2 avril 1840 à Paris, d’une mère bourguignonne et d’un père italien. Émile Zola passe toute sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père, François Zola meurt prématurément le 22 mars 1847. Ce décès met la famille dans une situation financière instable et bouleverse Émile Zola qui n’a alors que 7 ans. Il est très vite contraint d’abandonner ses études.

À partir de 1858, Zola s’établit à Paris ; après deux échecs au baccalauréat, il mène une vie incertaine. Il entre finalement aux Éditions Hachette où il travaille comme commis puis rapidement comme chef de la publicité. Il compose à cette époque plusieurs textes en prose très variés, allant du conte de fées à la satire politique, Il réussit à publier en novembre 1864 un petit recueil de contes, les Contes à Ninon, qui reçoit un accueil favorable. Décidé à vivre de l’écriture, il quitte la librairie Hachette en 1866. Emile Zola essaye ensuite le théâtre, mais ses pièces sont sans succès.

Il est plus heureux dans le journalisme car sa personnalité se dégage, surtout lorsqu'il s'agit de prendre parti ou de critiquer ; la même année il prend la défense de son ami MANET dans le journal L'événement, ce qui fait scandale. En 1867, son premier succès vint avec Thérèse Raquin, qui annonce, sans en faire partie, le cycle des Rougon-Macquart, tant par les sujets abordés (l’hérédité et la folie) que par les critiques qu’il suscite.

Après la guerre de 1870, il devient journaliste parlementaire. C’est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l’éditeur Georges Charpentier, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu’il mène en parallèle au journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Le succès de L’Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Macquart, lui confère à la fois la notoriété et l’aisance.

 En 1894, l’affaire du capitaine Dreyfus éclate et divise la France et Emile Zola prend sa défense dans un article historique, « J’accuse… ! » qui lui vaut une condamnation pour diffamation et le poussant à l’exile. Il meurt en 1908 après son retour à Paris. Il serait mort asphyxié dans la nuit, par la combustion lente résiduelle d'un feu couvert, produite par la cheminée de leur chambre dans leur appartement. Ses cendres sont déplacées au Panthéon.

1. Bibliographie

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