Biographie d’Emile Zola

I - Biographie d’Emile Zola :

Emile Zola (à l’état civil Emile Edouard Charles Antoine Zola) est né à Paris le 2 avril 1840. C’est un écrivain, journaliste («Carnet d'enquêtes») et homme public considéré comme l’un des piliers du naturalisme. Il est l’un des romanciers Français les plus populaires , les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont même inspiré le monde cinématographique.

Très tôt, il manifeste son amour pour la littérature puisqu’il lit beaucoup et projette déjà de devenir écrivain. En sixième, il rédige un roman sur les croisades. Emile Zola fut influencé par certains auteurs contemporains comme Jules Michelet ou encore Balzac.

Ayant échoué l’épreuve du baccalauréat, il est employé aux écritures aux Docks de la douane. Puis il travaille chez Hachette comme commis dans sa librairie. Dès 1863, il écrit des critiques littéraires et artistiques dans des journaux comme «L'Événement», «La Cloche» ou encore «Le Figaro».

En littérature, il est principalement connu pour « Les Rougon-Macquart », palette de vingt romans montrant la société française sous le Second Empire. Cette fresque met en scène la vie de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations. Chacune de ces générations fera l’objet d’un roman.

Décidé à vivre de ses livres, il démissionne de la librairie Hachette le 31 janvier 1866. Le scandale de la publication de certains de ses articles sous le titre Mes Haines et le soutien qu’il apporte à un peintre comme Manet, le font connaître.

      Emile Zola commence à publier des romans, dont Thérèse Raquin, qui est sa première réussite. Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas puisque sa mère est veuve et que lui même est myope, il devient journaliste parlementaire. En 1871, il écrit le premier volume des «Rougon-Macquart» qui s’intitule La fortune des Rougon.

C’est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat avec l’éditeur Georges Charpentier (lui assurant cinq cents francs par mois) que commence véritablement sa carrière littéraire. Il ne renonce tout de même pas à a carrière de journaliste.

Peu à peu ses romans lui valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Le succès de L’Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Macquart, lui fait gagner en notoriété. Sa maison de Médan devient le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant.

Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l’affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le journal « L’Aurore », du célèbre article intitulé «J’accuse». Cet article lui a valu un procès pour diffamation. Condamné à un an d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il doit s’exiler le 18 juillet 1898. A son retour, en 1899, il est injurié par la foule et abandonné par une grande partie de ses lecteurs. Emile Zola décède dans sa ville natale le 29 septembre 1902. Une foule rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale.

II - Résumé de l’intrigue :

Tout d’abord, Gervaise, originaire de Plassans, boiteuse, arrive à Paris avec son amant, Lantier et leurs deux fils, Claude et Étienne. Chapelier de métier, Lantier est flemmard et infidèle, il finit par la quitter pour Adèle. Au lavoir, Gervaise est provoquée par Virginie, la sœur d’Adèle. Une bataille s’engage alors; Virginie se fait humilier et reçoit de nombreuses fessées à coups de battoir. Gervaise sort donc de cette bataille victorieuse. Suite à cela, Gervaise et ses enfants se retrouvent sans ressource et sans toit. Gervaise qui se retrouve seule, travaille comme blanchisseuse chez Madame Fauconnier. Au cabaret du père Colombe, L’Assommoir, un ouvrier du nom de Coupeau, zingueur et couvreur, lui fait la cour. Ils emménagent ensembles dans l’immeuble de la Goutte-d’Or. La soeur de Coupeau habite également dans cet immeuble avec Lorilleux, son mari, un artisan avare qui travaille l’or (Orfèvre). Gervaise espère alors avoir un « travail, manger du pain, avoir un trou à soi, élever ses enfants, mourir dans son lit » et ne pas être battue. Elle lui parle des problèmes d’alcoolisme dans sa famille. Elle se rend compte qu’elle a d’énormes points communs avec Coupeau. Ils projettent de se marier, mais lorsqu’il la présente a sa soeur, celle-ci est mal accueillie. La noce réunit quinze personnes. Le mariage est civil puis religieux puisque pour Coupeau «un mariage sans messe, on avait beau dire, ce n’était pas un mariage». Puis, ils décident de se balader dans Paris vers le musée du Louvre tout le monde se perd. Gervaise entend Mme Lorilleux l’appeler la «Banban» parce qu’elle boite. Enfin Gervaise rencontre le croque-mort Bazouge qui lui dit «ça ne vous empêchera pas d’y passer, ma petite…». Quatre années plus tard, Coupeau et Gervaise prospèrent et ils s’installent rue Neuve de la Goutte d’Or. Gervaise rencontre Goujet, un forgeron, ouvrier sûr, qui vit avec sa mère à côté d’eux. Ils deviennent amis. Les Coupeaux ont une fille, Anna, que l’on surnomme Nana. Gervaise pense alors pouvoir réaliser son rêve; celui d’avoir sa propre blanchisserie. Un jour, Coupeau tombe d’un toit et se casse une jambe. Gervaise s’occupe de lui mais il commence à devenir alcoolique. Goujet prête donc de l’argent à Gervaise. Elle décide alors de se mettre à son compte comme blanchisseuse. Elle travaille dur et embauche trois ouvrières : Mme Putois, Clémence et une apprentie, Augustine. Cependant, elle commence à fatiguer progressivement. Plus tard, Coupeau se remet au travail mais il a peur de remonter sur les toits et il boit de plus en plus. Gervaise rend visite à Goujet, qui est amoureux d’elle, dans sa fabrique de boulons, mais elle a du mal à le rembourser. Coupeau est de plus en plus au cabaret avec ses amis Mes-Bottes, Bibi-la-Grillade et Bec-Salé. Gervaise organise

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