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Biographie d'Emile Nelligan

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Par   •  11 Mai 2012  •  911 Mots (4 Pages)  •  1 120 Vues

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Café des poètes

Par

Andrée-Ève Audette et

Stéphanie Gilbert

Gr. 554

Travail présenté à

Madame Marie-Josée Pronovost

Dans le cadre du cours

Français, langue d’enseignement

Collège Saint-Alexandre de la Gatineau

Le 9 mai 2012

Émile Nelligan naît à Montréal, au Québec le 24 décembre 1879. Il est le premier enfant de la famille Nelligan, son père est un Irlandais d’origine du nom de David et sa mère est une québécoise de Rimouski, Émilie Amanda Hudon. Son père, du à son travail, n’est pas souvent à la maison et sa mère est une pianiste, très fière de sa culture et de ses origines. Sa mère et le goût pour la musique de cette dernière inspirera à Nelligan le goût de la littérature. La famille de Nelligan était catholique. Émile Nelligan a deux sœurs, Béatrice Éva et Gertrude Fréda. Pour ce qui est des études, entre 1886 et 1896 il fréquentera quatre écoles; l’École Olier, École Mont Saint-Louis, le Collège de Montréal et le Collège Sainte-Marie. Il n’est cependant pas intéressé par l’école, la seule chose qui le fascine est la poésie. Il décroche l’école en 1897, ses parents en seront mécontents. De 1895 à 1897, il découvre la poésie et en est passionné, sont père trouve cela ridicule et ne l’encourage pas. Il sait cependant que sa mère, sans le montrer directement, a confiance en lui et en ses talents de poète, c'est ce qui le pousse à continuer à écrire tout au long de sa vie. Il écrit son premier poème en 1896; Rêve Fantasque. Dès lors, il découvre les plus grands, Lamartine, Musset, Verlaine, Baudelaire, etc. En 1897 il entre à l’École littéraire de Montréal, il est le plus jeune des membres. Aucune femme n’a fait parti de sa vie, sauf dans son imagination, il a la hantise d’aimer, cela paraîtra dans quelques un des ses poèmes. 1898-1899, sont ses heures de gloires, mais aussi ses heures de pur délire. Il sombre dans l’hallucination et la rêverie. En août 1899, son père demande de le transférer dans un asile, il se rendra à Longue-Pointe, à l’asile Saint-Benoît-Joseph-Labre. Il est diagnostiqué, il souffre de dégénérescence mentale, une sorte de schizophrénie incurable. De 16 à 19 ans, il fera 170 compositions, il en en publiera seulement 23 avant de rentrer à l’asile. Avec l’aide de sa mère et un de ses bons amis, ils en publieront 107 autres. À l’âge de 46 ans, il est transférer d’hôpital, il sera maintenant à l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu où il finira ses jours en 1941.

Soir d'hiver

Ah! comme la neige a neigé!

Ma vitre est un jardin de givre.

Ah! comme la neige a neigé!

Qu'est-ce que le spasme de vivre

A la douleur que j'ai, que j'ai.

Tous les étangs gisent gelés,

Mon âme est noire! Où-vis-je? où vais-je?

Tous ses espoirs gisent gelés:

Je suis la nouvelle Norvège

D'où les blonds ciels s'en sont allés.

Pleurez, oiseaux de février,

Au sinistre frisson des choses,

Pleurez oiseaux de février,

...

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