Biographie ; Baudelaire

DM FRANÇAIS

I Sur l’auteur :

Baudelaire eut une adolescence difficile, notamment à cause du décès de son père.

Il devint alors un garçon rebelle et ses parents (sa mère et son beau père) l’envoyèrent alors sur une île afin de se ‘débarasser’ de lui. Puis à son retour, il fût placé sous tutelle du fait qu’il ait des problèmes avec les dépenses.

Puis étant adulte, Baudelaire va fréquenter beaucoup de femmes, et va aussi tomber dans une énorme dépression (qui va faire naître le Spleen) et va devenir membre de différents clubs pour tester l’effet de toutes sortes de drogues telles que l’opium ou le haschich, sur le corps hmain.

II Sur l’oeuvre :

1)Les thèmes traités par Baudelaire sont en accord avec sa personnalité sinistre.

En effet, il évoque souvent le Spleen (profonde mélancolie du fait de vivre), la mort, les pêchers, l’erreur, le mal…

Cependant il traite aussi d’autres thèmes comme les femmes et l’amour, ou encore la quête de l’ailleurs.

2) Pour exprimer le mieux possible ces divers thèmes, Baudelaire a très souvent recours au champ lexical du mal (ou tout ce qui s’en rapproche, comme la mort).

Mais ce qui m’a marqué, c’est l’utilisation régulière de compraisons. En effet, dans certains textes comme « une charogne », avec :

« comme une femme lubrique » ; « comme afin de la cuire à point » ;  « comme une fleur s’épanouir » ; « comme une vague » ; « comme l’eau courante et le vent »

ce procédé est omniprésent, de façon à retranscrire au lecteur la véritable image de sa propre pensée.

3) a)J’ai énormement aimé « l’Albatros » (notamment l’interprétation de Léo Ferré) mais sinon, je trouve que « les petites vieilles » est un poème fascinant car il exprime bien la situation de vie des femmes âgées.

De plus, je le trouve original car il sort du cadre de l’amour. Ces vers m’ont particulièrement plu :

« Ces monstres disloqués furent jadis des femmes,

(…)

Ou tordus, aimons-les ! Ce sont encor des âmes. »

« Telles vous cheminez, stoïques et sans plaintes,

Mères au coeur saignant, courtisanes ou saintes,

Dont autrefois les noms par tous étaient cités. »

b)J’ai aussi été surpris par le poème « une charogne » car l’auteur décrit un cadavre en putréfaction. Les vers les plus choquants et surprenants sont, je trouve :

« Ouvrait d’une façon nonchalante et cynique

Son ventre pleind’exhalaisons. »

« les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,

D’où sortaient de noirs bataillons

De larves, qui coulaient comme un epais liquide »

c)Et puis j’ai aimé « à une passante ». Notamment les vers :

« Une femme passa, d’une main fastueuse

(…)

Moi je buvais, crispé comme un extravagant »

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