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Bibliographie commentée sur La phobie

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Par   •  29 Janvier 2022  •  Synthèse  •  1 932 Mots (8 Pages)  •  214 Vues

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Méthodologie documentaire                mercredi 13 décembre 2017

Bibliographie commentée

Choix du thème : La phobie

        L’ouvrage de Paul-Laurent Assoun (« Leçons psychanalytiques sur les phobies. », 2000) me parait intéressant dans la mesure où l’auteur s’appuie sur les différentes réflexions de Freud. De plus, il suit un ordre où il est facile pour nous lecteurs de comprendre le déroulement de cette réflexion. Dans un premier temps, il met en avant le fait que c’est que la phobie tient à l’angoisse donc que la peur est la couverture de - et pour - l’angoisse pour en arriver à la conclusion que l’état émotionnel associé est toujours l’angoisse. Dans ce livre, l’auteur distingue deux sortes de phobies qui sont « les phobies communes » et « les phobies d’occasion ». Il rappelle aussi que l’objet phobique touche au regard et que le sujet phobique se sent donc regardé par l’objet, pour lui, l’objet « le regarde ». Freud promue : « l’angoisse devenue libre, dont l’origine sexuelle ne doit pas être remémorée, se jette sur les phobies primaires communes de l’être humain, animaux, orage, obscurité, ect… ». Dans cette partie sur la liaison entre la phobie et l’angoisse, il conclut sur le fait que l’objet phobique circonscrit l’angoisse.

        L’article scientifique de Emmanuelle Boë (« Émergence psychotique dans la phobie scolaire de l’adolescent », 2010) me parait captivant car encore une fois, on voit les différentes étapes de l’auteur.  De même, en ce qui concerne les paragraphes plus théoriques qui sont souvent illustrés par des exemples concrets et réels. Pour lui, cette phobie se rencontre à partir de chaque nouvelle étape de la scolarité, c’est-à-dire les passages en primaire, collège et lycée. Cette phobie se caractérise, comme montré dans le paragraphe précédent, par une réaction d’angoisse. Pour cette phobie spécifique, il est beaucoup question des liens qui protègent, isolent (solitude) ou enferment (rupture des liens). Pour moi, ce qui est important dans cet article c’est aussi le fait que dans chaque cas, il explique les différentes différentes situations qu’il a pu avoir et ensuite il précise les étapes comme la naissance d’une phobie, développement chez l’adolescent, quelles consultations ont été faites… ce qui permet de nous faire une idée sur les différents types de phobies. Le fait que les enfants, adolescents ne veulent plus se rendre à l’école et veulent rester à leur domicile peut refléter le spectre autistique.

        Comme dans l’article scientifique d’Emmanuelle Boë, la thèse de Lauriane ETIENNE  (« Le refus scolaire anxieux à l’adolescence : une étude clinique de 183 ans accueillis dans un centre de consultations de 2009 à 2012. », 2013) rappelle qu’il y a de nombreuses situations de phobies scolaire mais que malheureusement, il est encore difficile de les repérer et elles sont encore peu connues. J’ai choisi cette thèse puisqu’en lisant le titre, j’ai été curieux d’en savoir plus sur ce qu’était « le refus scolaire anxieux », qui m’était familier. Et grâce à cette thèse, j’ai peu comprendre beaucoup de chose sur un bout de la situation du refus scolaire.  Par exemple, dans sa thèse elle parle de différents refus scolaire, avec des degrés de gravité différents en terme de pronostic et de personnalité. Dans sa thèse, on peut constater que le refus scolaire, de par sa nature, se situe dans le champ de la pathologie. Dans cette thèse, j’ai aussi pu comprendre que le refus scolaire était comme une conséquence soit d’une phobie sociale, soit d’une anxiété de séparation et non d’une entité individualisée.  

        L’ouvrage général de Paul Denis (« Les phobies », 2011) est d’une part intéressant car il y a une très bonne description des différentes phobies compréhensible pour un public très général. C’est un livre qui permet de comprendre l’origine des phobies. Mais d’une autre part, dans la situation actuelle, le livre est un peu moins pertinent et assez dense. Dans son ouvrage, il rappelle que les troubles rattachent les phobies à la névrose, car l’ensemble du fonctionnement de l’esprit n’est pas atteint, mais des phobies multiples, intenses et extensives nous rapprochent parfois des frontières de la psychose. Par ailleurs, dans ce texte, on se pose la question du rapport entre obsessions et phobies. Comme dans l’ouvrage de Paul-Laurent Assoun, Paul Denis décrit différentes phobies. Il en décrit plus que Paul-Laurent Assoun. On retrouvera les phobies complexes puis les phobies des personnes, les phobies des espaces, les phobies composites (comme les phobies scolaires) et les psychophobies.

        Dans l’article de Nicolas Girardon et Jean Guillonneau (« Phobie scolaire à l’adolescence », 2009), on retrouve un peu le même discours que dans la thèse vue précédemment. simplement, dans cet article on a une approche plus scientifique et qui mène à la fin vers la traitement des phobies tant au niveau des soins en milieu spécialisé qu’au niveau des médicaments. Au niveau épidémiologique, on apprend que la phobie concerne principalement un enfant unique, un aîné ou un benjamin. Et ce refus scolaire peut se produire dans tous les milieux socio-économiques et n’est pas l’apanage des milieux défavorisés. Les entretiens cliniques mettent souvent en évidence une absence intellectuelle et affective. Ce sont des adolescents timides, réservés… La curiosité intellectuelle fait défaut, l’effort de concentration est parfois difficile. Ce qui est intéressant à relever c’est que cela permet de mettre en relation cet article avec la thèse précédente et de mieux comprendre la phobie scolaire et le refus scolaire.

        Cet article scientifique de Miguel Gomez et al. (« Quand je serai grande, je serai astronaute. », 2005), est pertinent dans le sens où nous avons affaire à un cas en particulier en commençant par étudier son histoire, son évaluation pédagogie puis une compréhension psychopathologie des phénomènes cognitifs, comportementaux et affectifs observés. On peut constater que la phobie scolaire a un lien avec de mauvaises expériences infantiles dans le lien à l’autre. Les auteurs de l’articles soutiennent l’idée que le mal d’apprendre à l’adolescence est un mal affectif de l’autre et de soi qui mérite, au-delà des catégorisations psychiatriques et des traitements médicamenteux parfois utiles, un travail humain et relationnel patient et bienveillant.

        Dans l’ouvrage de Angelo Hesnard (Les phobies et la névrose phobique: des états nerveux d’angoisse aux phobies systématiques: aperçu historique, description clinique, psychopathologie, phénoménologie, diagnostic différentiel, traitement, 2003), on remarque que c’est un livre qui vise un public étudiant en psychologie car il y a beaucoup de cas clinique qui y sont répertoriés. C’est un ouvrage très utile pour mieux comprendre les phobies et la névrose phobique. Il est précisé que la névrose phobique est souvent présente au cours de l’enfance et disparaissent souvent spontanément mais elle peut aussi débuter à l’âge de 20 ans.

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