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Par   •  6 Avril 2020  •  Dissertation  •  6 332 Mots (26 Pages)  •  374 Vues

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PHILOSOPHIE DE L’ÉDUCATION

Travail à rendre pour fin Novembre= Rédaction en binôme d’une synthèse de 2 pages, 1 page sur une synthèse de la journée d’aujourd’hui ; et 1 page sur notre réflexion personnelle (prolonger, contester, compléter, etc). Calibri, police 12.

On a tous déjà fait face à l’acte d’éducation...

INTRO

A.  l’éducation, une approche philo

        Depuis l’Antiquité Grecque et biblique, il y a eu une réflexion menée sur l’éducation, ce n’est pas nouveau, les philosophes ont thématisé cette question : Platon et Aristote, au 17ème siècle également avec Lock et Rousseau, Les Lumières avec notamment Kant, au 19ème siècle avec de  nombreux théoriciens de l’éducation.

        Aujourd’hui, ces questions intéressent les Français dans le débat public.Il s’agit d’une réponse à cette question qui est devenue incertaine. On se demande alors ce qu’il faut transmettre ? Que faut-il enseigner précisément ?

        Une réflexion menée depuis longtemps avec surtout un grand nombre d’individus qui ont consacrés leur vie à éduquer. Si on parle d’éducation, il faut parler d’abord du fait qu’il s’agit d’une pratique ; ce n’est pas en premier lieu une science, c’est un art.

        Il s’agit là d’un débat qui oppose les pédagogues (= l’élève doit apprendre par lui même, il ne faut pas transmettre des connaissances mais apprendre à apprendre) et les républicains (= défendent une éducation traditionnelle = transmission et acquisition des savoirs fondamentaux).  

        La question de la transmission est en lumière aujourd’hui. Éduquer est-ce transmettre un savoir ? Ou alors favoriser un savoir faire ?  L’école doit-elle enseigner les mêmes contenus à tous les élèves (=lutte contre les inégalités au risque du dénivellement par le bas) ou alors faire accéder à la culture, sélectionner une élite pour la nation ?

B. faire l’appel : mais qui appelle qui ? 

        Il faut partir de notre situation. On fait cours dans une classe, dans un lieu avec une architecture propre. La classe a été inventée dans le 18ème siècle = dispositif spatial qui fait que celui qui enseigne voit chacun des visages qu’il a devant lui ; il peut tout contrôler de chacun de celui qu’il a devant lui. = un dispositif de visibilité. En effet, le jour de la rentrée, on franchit le seuil de la classe et on fait face aux élèves. Le premier acte de l’enseignant consiste à faire l’appel. Mais pourquoi commencer l’année à faire l’appel ?

  • Par cette pratique, on peut identifier les individus qui nous font face, mettre un nom sur un visage. Éduquer ce n’est pas seulement enseigner, c’est également connaître ceux à qui on s’adresse.
  • On fait l’appel pour contrôler qui est présent et qui ne l’est pas également. L’école est une institution qui exerce un contrôle sur les corps et les esprits pour les « dresser ». La discipline désigne à la fois une matière enseigner et une manière de se tenir. On acquière une certaine capacité à faire attention, un savoir et une compétence.
  • L’appel permet également de susciter l’attention d’un sujet singulier. On manifeste que l’on fait attention à eux, on fait attention à chacun, on lui signifie qu’il compte et qu’il existe pour nous ; et l’élève répond à cet appel, à cette attention qu’on lui porte.

        Il apparaît donc que ce sont les élèves qui font appel au professeur. Le professeur répond aux élèves en face de lui, en terme d’humanité en promesse. Ils appellent le professeur qui est celui qui leur permettra de grandir, la personne en qui ils reconnaissent une certaine confiance.

        C’est un métier qui requiert plus de temps que ce que réclame l’emploi du temps ; le professeur répond à une nécessité intérieur : l’appel de l’enfant démuni. De fait il s’agit d’une vocation ; une manière de donner la vie.

I- L’acte éducatif, l’agir éducatif : qualifier pour l’existence.

A. Le fait de la natalité et l’accueil dans un monde commun.

        L’humanité est caractérisé par le fait que l’on est plusieurs. Souvent le philosophe ne se focalise que sur l’homme, or il y a DES êtres humains. La pluralité est importante. La natalité, le fait que des êtres humains naissent dans le monde est à prendre en compte également ; une sorte d’apparition de nouveau. Une naissance est du nouveau qui surgit dans un monde plus vieux : la natalité renouvelle sans cesse le monde.

        Au cœur de la pensée de Arendt, le monde est constamment renouvelé. Du fait de ces nouveaux venus, nous avons pour tâche de les introduire dans le monde dans lequel nous vivons, de leur transmettre le monde ; le passé pour leur permettre de commencer du neuf à leur tour. L’éducation est donc élémentaire dans ce monde qui évolue et qui ne cesse de se renouveler. La naissance est l’événement de l’unique, une sorte de liberté.

        Éduquer c’est donc mettre au monde. Les parents donnent la vie, la famille donne la vie à un  enfant ; cet acte permet à l’enfant d’évoluer et de grandir. En revanche l’école met au monde, c’est à dire qu’elle donne le monde. L’école est un lieu intermédiaire qui n’est plus la famille, qui n’est pas encore la société ; c’est un lieu où l’enfant quitte la famille, il entre dans le monde, il apprend déjà de nombreuses choses ; MAIS c’est également un lieu qui n’est pas le monde, un lieu protégé des débats, des conflits.

        Arendt propose 3 concepts: tradition, autorité et responsabilité.

  • La tradition est ce qui du passé et transmis : d’abord la langue, faire accéder à l’enfant à cette rigueur de la langue pour qu’il accède à la liberté.
  • L’autorité de l’éducateur est fondé sur l’autorité plus vaste du passé ; le passé fait autorité, ce que l’on transmet du passé (= la tradition) fait autorité. C’est aussi ce qui autorise, pas seulement lui permettre mais c’est la confiance en le professeur qui va permettre à l’enfant d’oser. L’enfant va pouvoir s’appuyer sur l’autorité de son professeur pour oser. L’autorité vient de la tradition que l’on porte.
  • La responsabilité l’idée que l’on est responsable du monde ; on comprend que l’on a pour tâche de transmettre aux enfant ce monde dans lequel nous sommes.

        

        L’éducation est une question majeure dans la société, c’est là que tout se décide dans le cadre de comment on envisage l’avenir d’une société.

B. La relation éducative.

        Qu’est ce que l’agir éducatif ? Du point de vue de l’adulte, le fait d’éduquer peut paraître perplexe. Il s’agit d’une action qui se distingue des autres manières d’agir ; ce n’est pas une action technique, ni une action politique, ni une action éthique. L’éducation est donc une expérience singulière, spécifique, originale de l’action.

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