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Baudelaire-J'ai plus de souvenir que si j'avais mille ans

Synthèse : Baudelaire-J'ai plus de souvenir que si j'avais mille ans. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2020  •  Synthèse  •  753 Mots (4 Pages)  •  1 216 Vues

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J’ai plus de souvenir que si j’avais mille ans.

Mouvement en trois temps, un premier constitué en un seul vers, un deux deuxième par la deuxième strophe et un troisième par la troisième strophe.

Un premier vers est isolé des autres, met en avant la thématique du texte, le poète, les souvenirs, et le spleen que cela induit.

Premier vers est un constat, il repose sur une hyperbole dans la mesure où les souvenirs sont associés au mille ans. Ceci montre le temps qui est vue comme une sorte d’éternité. Les souvenirs sont extrêmement nombreux, les poètes les confrontent à une temporalité qui relève d’une forme d’éternité. Ce constat une fois établie, il va énumérer ses souvenirs et il va les évoquer de manière métaphorique et original puisqu’effectivement, les souvenirs vont être associés à un meuble, à une pyramide / à un caveau et enfin à un vieux boudoir.

La première métaphore repose sur la comparaison entre le meuble et le cerveau du poète. La particularité du meuble, c’est qu’il est imposant. Ce gros meuble contient tous ce qui fait la vie, les éléments économique mais également des éléments qui concernent la vie amoureuse et enfin ce qui fait la vie du poète avec les vers et les procès qui renvoient au fleurs du mal.

« Ce meuble contient moins de secret que mon triste cerveau. », dans son cerveau on retrouve tous ce qu’il relève des émotions qui reflètent son état d’esprit qui dans ce texte relève du spleen.

Pyramide, caveau, cimetière, ces trois thèmes incarne humainement le lieux de la mort. Ici on a des comparaison descendantes. Cette univers là c’est d’abord celui de la pyramide, c’est donc quelque chose qui est extrêmement imposant, le caveau incarne quelque chose de plus personnel avec l’immense caveau qui rappelle le froid, l’obscurité et la fosse commune qui souligne l’absence de commémoration puisqu’il n’y a plus de commémoration possible. Et enfin le cimetière où se retrouve l’humanité tout entière. On a ici le cerveau de Baudelaire qui est confronté à la mort de tous, de ceux qui ont été reconnu, renommés.

« Je suis un vieux boudoir, plein de roses fanées. » Cette comparaison représente le temps qui passe et qui est perçus à travers les sens, la vue, l’ouïe (adjectif plaintif), l’odorat. Il fait correspondre les souvenirs avec les sensations. Ici il utilise une métaphore qui relit le poème à la peinture car on a un nom propre d’un peintre. Cette peinture est reliée à l’univers poétique qui donne à voir et à sentir. La métaphore qui débute du début à la fin de la strophe, est à pour souligner la penser extrêmement mélancolique du temps qui passe.

Ce type de métaphore, c’est ce qu’on appelle une métaphore filée. A la fin de la strophe l’image du poète apparait comme celle de la solitude car le passé qui est évoqué, le ramène au présent, j’ai plus de souvenir que si j’avais mille ans, ce passé résonne comme un regret, en même temps c’est l poésie qui lui permet de l’exprimer, elle lui permet de traduire ce fameux spleen.

Dans la dernière strophe, il revient au présent et ici, le poète évoque une nouvelle fois à l’aide de la métaphore, ce qu’il ressent. Ce qu’il ressent c’est ici l’ennuie. Il est responsable, du fait que ne pas pouvoir y échapper revient à la même chose que l’immortalité qui n’a pas de limites qui est comparable aux proportions de son immortalité. L’ennuie est vue comme un obstacle majeure puisqu’effectivement, il ne lui permet plus de s’intéresser au monde et donc met en péril la créativité. L’ennuie est également comparé dans cette strophe à quelque de chose de figé, ex : le granite, le sphinx, le Sahara particulièrement stérile. L’ennuie est vue sous tous ces aspects négatifs, ils soulignent que le passé se perpétue dans le présent, mais la présence au monde, elle est totalement figée. Cette ennuie montre ici l’univers du poète seul, isolé, en proie à la détresse mais, qui peut par la poésie échapper au spleen précisément en le chantant. Comme dans le dernier vers « … ».

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