Avis et thèmes principaux de Mon ami Frederic d'Hans Peter Richter

1- PRESENTRATION DU LIVRE

 Titre : Mon ami Frederic

 Auteur : Hans Peter Richter

 Date : 2007

 Collection : Livre De Poche : Jeunesse

 Nature : Roman historique

 Thème : la montée du nazisme en Allemagne et la persécution des juifs dans l’Allemagne nazie avant et pendant la seconde guerre mondiale.

 Résumé : Deux jeunes garçons allemands de 9 ans vivent dans le même immeuble à Munich. L’un vient d’une famille juive tandis que les parents de l’autre, pour se protéger, se conforme aux règles véhiculées par le nouveau chancelier allemand de l’époque, Hitler. Ce livre est le récit de cette amitié solide dans le contexte fasciste de l’Allemagne Nazie. Au-delà de l’antisémitisme croissants et des violences quotidiennes de plus en plus graves que subissent les parents de Frederic, ceux de Hans l’accueille régulièrement pour l’épargner le plus possible des ces violences épouvantables. Au travers de la vie bouleversée de ces 2 enfants et de leur famille c’est le récit de l’ascension du nazisme en Allemagne.

2- CONTENU

- La persécution des juifs : Bien avant la guerre, les juifs étaient persécutés; les femmes juives comme la mère de Frederic, tabassée à mort par des officiers nazis en 1930 sous les yeux de son mari. Cette violence apparut en 1929, date à laquelle Hitler commence sa prise de pouvoir au sein de son parti politique, est antisémite et déjà des morts et des crimes de juifs surviennent. C’est une menace à laquelle ont été soumises les juifs dans l’Allemagne des années 30 et pas seulement les femmes. C’est un choc pour le lecteur et un point clé du roman illustré par la mort de Mme.Schneider en 1930, uniquement parce qu’elle est juive sous les coups d’Officiers.

- La solidarité secrète de civils allemands : malgré certaines différences, religieuses ou bien idéologiques, certaines familles proches par leur localisation géographique ou leur amitié avaient décidé de rester solidaires et de tenter de se protéger mutuellement des violences extrêmes qu’elles pouvaient subir et qui étaient encouragées par la propagation de l’idéologie nazie. Les familles dans ce cas-là sont souvent des familles dont l’une est juive et l’autre allemande. C’est une solidarité ayant pour obligation de rester caché sous peine de mort ou de torture des nazis. Ce point majeur du roman est illustré par les familles Schneider, celle de Fréderic, et la famille de Hans. Cette solidarité exemplaire, qui ne pouvait pas se dire (Frédéric parle très peu dans le roman) et ne pouvait que se faire implicitement, a souvent été reprise dans des films ou d’autres romans afin de comprendre que les allemands n’étaient pas tous des nazis et qu’ils ont aussi, comme ils le pouvaient du combattre et survivre au nazisme.

- Une amitié d’enfant naturelle au-delà de la folie des adultes : l’histoire d’enfants très soudés et essayant d’ignorer, pour leur bien, la situation dramatique dans laquelle l’Allemagne sombre à cette époque, ils restent soudés plus que n’importe quel adulte responsables et matures. Mais comment ? Grace à leur attachement mutuel, à leurs jeux, leurs rêves et à la protection aimante de leurs parents, devenus amis par leurs enfants, malgré les différences qui pourraient les opposer radicalement dans le contexte historique. C’est l’élément de l’histoire qui est sans

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