Analyse de l'incipit et l'expitit "Le rouge et le noir" de Stendhal

Commentaire littéraire l’incipit le rouge et le noir :

Le Rouge Et Le Noir, ou Chroniques de 1830 est un Roman réaliste écrit par Stendhal de son vrai nom Henri Beyle. Stendhal est né à Grenoble dans une famille bourgeoise qu’il apprécie peu. Il s’imprègne de la philosophie des lumières durant son éducation. Il rentre dans l’armée napoléonienne d’Italie. Il meurt en 1842 à l’âge de 59 ans. C’était un auteur peu apprécié de son temps. Le rouge et le noir, une de ses principales œuvres (avec La Chartreuse de Parme), est divisé en deux parties ; une première qui retrace le parcours de Julien Sorel dans Verrières et une deuxième partie porte sur la vie du héros à Paris en tant que secrétaire du marquis de la mole. L’incipit de ce roman pose le décor ; on nous fait la description de Verrières et de son maire, M.de Rénal. En premier lieu on va parler de la description de Verrières et ses caractéristiques et en deuxième temps on parlera de M.de Rénal.

Analyse linéaire excipit Le Rouge Et Le Noir, lignes 14 à 23 :

Dans les lignes 14 à 16, on mentionne « de nombreux prêtres » le narrateur fait une ironie de Julien Sorel. « La voiture drapée » souligne de nouveaux, l’ornement et la cérémonie funèbre importante. Le morceau de phrase « elle porta sur ses genoux la tête de l’homme qu’elle avait tant aimé » associe l’amour de Matilde pour Julien et sa mort. Cette action de Matilde montre aussi sa théâtralité et son romantisme. Cette scène est à la fois macabre et romantique, c’est une sorte d’esthétique de la laideur.

Les lignes 17 et 18, constitue une antithèse hyperbolique ; le « milieu de la nuit » s’oppose au « nombre infini de cierges », un fort contraste entre la lumière et le noir, très symbolique je pense. L’hyperbole du « nombre infini de cierges » montre aussi le caractère romanesque de Matilde lors de la cérémonie qui semble en faire trop. On observe de nouveaux cela ligne 21, lorsqu’on nous indique qu’elle porte de « longs vêtements de deuil », cela montre aussi sa théâtralité. A la ligne 17, il y a aussi « le point le plus élevé d’une des hautes montagnes du Jura », ce superlatif très symbolique, faisant allusion à l’ascension sociale de Julien, le rend héroïque.

Lignes 19 à 23, on peut observer une opposition entre une nature simple, avec le terme « une petite grotte » (endroit ou Julien se sentait bien) et la transformation de cette nature par Matilde, avec « des ornements de marbre, jeter des pièces de 5 francs ». La présence des badauds montre l’inopportunité de la scène qui attise la curiosité de l’évènement, en effet « Tous les habitants des petits villages, ……. attirés par la singularité de cette étrange cérémonie » suivent la cérémonie sans même connaitre l’intérêt de cette procession. Sur ces quatre lignes on observe de nouveau le « rôle » que joue Matilde dans l’enterrement de Julien Sorel et son envie d’en faire trop. C’est sa façon de montrer sa tristesse de la perte de son amant, ce n’est pas de l’hypocrisie comme on pourrait le penser.

Verrières est une ville inventée mais qui parait réelle, Stendhal utilise de nombreux toponymes qui nous font croire que la ville existe « la rive du Doubs, collines de la Bourgogne ». On

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