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Analyse d’Erec et Enide: La joie de la cour

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Par   •  25 Avril 2013  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  1 695 Vues

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Analyse d’Erec et Enide : La joie de la cour

p. 119 l.1 à p.122 l.2.

Introduction

Ce passage est tiré du roman courtois Erec et Enide, écrit par Chrétien de Troyes aux alentours de 1160-1170 ( on est pas sur de la date ). Erec et Enide est donc une œuvre du livre Les Romans de la Table Ronde. Voici ce qui précède le passage : alors que le couple est à cheval, ils sont pris au piège par une armée. Enide se cache et Erec affronte le chevalier de tête, mais il est percuté par la lance du chevalier et tombe. Enide, le croyant mort, apprend plus tard que le chevalier est Guivret ( qui est l’ami d’Erec depuis peu ) et ils vont monter un campement sur place pour le soigner. Dans le passage que je vais analyser, le couple partage les plaisir du lit, retrouvent leur amour, ils sont heureux de s’être réconcilié, avant de repartir à l’aventure. Les axes de lecture sont : la joie des retrouvailles du couple, donc l’amour, la fidélité de Guivret, donc l’amitié, et l’aspect du Palefroi.

Structure

Le roman est écrit en vers. On peut diviser ce passage en quatre parties :

* Une première partie, descriptive, des lignes 1 à 18, qui se termine par une intervention de l’auteur : quant au reste, je ne peux que le passer sous silence. Cette partie décrit une scène d’amour du couple après leur réconciliation ; leur douleur laisse place à la joie.

* Une deuxième partie, narrative, des lignes 18 à 43, où ils demandent congé à Guivret avant de partir, mais celui-ci leur propose de continuer leurs aventures avec eux.

* Une troisième partie, narrative, des lignes 44 à 58, où Erec est très reconnaissant envers les jeunes filles qui l’ont soigné.

* Une dernière partie, descriptive, des lignes 58 à 92, avec une description très précise du nouveau Palefroi d’Enide.

*

La joie des retrouvailles du couple, l’amour

Erec et Enide partagent un moment intense, ils ont retrouvé leurs habitudes d’avant. Erec est guérit de ses blessures et Enide, encore choquée, car elle a cru qu’Erec était mort, redevient illuminée, heureuse. Ils se réconcilient, ce que nous voyons bien avec le champ lexical de l’amour : «en liesse» l. 3 ( signifie une joie débordante et collective ), «enlacements», «embrassements», «baisers», ou encore «lit». L. 9 et l.12

A la l.15 : «Combien de malheurs et d’infortunes n’ont-ils pas connu, lui pour elle, et elle pour lui ? A cet heure, ils ont achevé leur pénitence. » : Faire pénitence signifie payer pour les fautes qu’on a commit. Don là ça signifie qu’ils ont tellement souffert que leur fautes sont pardonnées.

A la l. 17 : «quant au reste, je ne peux que le passer sous silence» : l’auteur apparaît pour marquer la fin de la description de leur amour, et ainsi notre première partie.

Il y a une répetition de l’auteur à soulever : aux lignes 1, 5, 10, 15, et 18 « A cette heure, …»

La fidélité de Guivret, l’amitié

Erec demande congé à Guivret, ce qui signifie en vérité partir, aller dire au revoir.

Aux lignes 22 et 23 : «n’avait-il pas fait tout son possible pour les servir et les honorer ?» l’auteur témoigne que Guivret a parfaitement tenu son engagement de servir Erec et de le secourir en cas de besoin.

A la ligne 24, «Seigneur,…» montre qu’Erec

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