Analyse D'une Peinture De Bougereau: Oreste poursuivi par les Erynies

Analyse d’une peinture

Bougereau

« Oreste poursuivi par les Erynies » ou « les remords d’Oreste »

Dans ce tableau, on voit un paysage sombre qui pourrait s’apparentait à une partie aquatique ou terrestre. On perçoit au premier plan une longue branche du lièvre. Je vois une femme à moitié-nu portant une torche allumée. Dans ces cheveux, on peut observer un serpent. On voit la tête d’une deuxième femme, elle tient un serpent dans sa main droite. On ne voit pas son corps. Au milieu, on voit un homme couvert en très petite partie qui se bouche les oreilles. Il y a un mouvement du corps. Ensuite, il y a trois mains montrant une autre femme. La troisième femme semble pareille aux autres. On voit une femme portant un drap rouge sur son corps et on voit un poignard planté dans son cœur.

Un halo de lumière centrale, et un peu centré au premier plan. Les couleurs de la partie gauche est très vives, et la partie droite se focalise sur un couleur terre (marron et noir) qui rend toute la partie obscure.

Nous observons un personnage entouré par 3 femmes. La disposition des personnages est fait de sorte à voir un triangle à l’envers dans le quel les femmes forment un demi-cercle. Le premier diagonal se dessine du pied jusqu’au torche et le deuxième diagonal part du pied qui continue sur le poignard et se termine sur la bouche. Le personnage principal est éclairé par un halo. On reconnait les Erynides avec leur attribue principal le serpent sur leur chevelure et leur torche dans leurs mains. Ces sont les furies, la déesse de la vengeance (ou de la conscience).

Le premier diagonal passe par deux bouches ouvertes et à la fin par la torche qui symbolise l’éclaircissement de l’âme et l’espoir. Cette torche symbolise l’éclaircissement de la conscience du criminel qui est Oreste qui bouche ses oreilles pour ne pas entendre les cris des déesses.

Les déesses représentent la conscience, elles ne touchent pas le sol. Elles n’existent pas, c’est pour cela que la couleur de sa peau est très blanche. Oreste est très peu pilosité. Les trois femmes soutiennent Clytemnestre et les trois cris sur Oreste.

On peut voir une antithèse entre le drap rouge symbolisant le sang donc le crime et le mouvement du drap blanc qui symbolise la précipitation. Cet horizon veut symboliser la ville d’Argos. En effet, Oreste fuit le palais dans ce tableau.

C’est surtout par le visage d’Oreste que nous entrons dans le tableau. Mais également cela se fait grâce aux deux lignes diagonales qui passe par la jambe d’Oreste, par sa bouche, par les bouches d’Erynie et par le torche. L’autre diagonal nous rappelle l’auteur du meurtre passant par la jambe, par le poignard. Mais on se rappelle aussi de l’action du meurtre grâce aux trois doigts montrant le poignard. Donc on passe de l’effroi d’Oreste à la raison de cette effroi / meurtre.

Le jeu de couleur arrime cet effroi. L’antithèse entre le drap rouge et blanc sépare l’appartenance familiale. Oreste se trouve dans un mouvement de fuite immobile. Il a fini par devenir fou. On peut apercevoir le début de la folie. Le spectateur est donc devant un tableau tragique et il est terrorisé devant les puissances divines ou a pitié d’Oreste devant les processus qu’il

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